Dimanche, la presse est convoquée par le retraité des nobles causes, désormais captif des dorures du makhzen depuis qu’il fait le jeu des militaires, ce qui renvoie à 2007 autant dire que cela fait plus d’une paye près d’un demi-milliard d’ouguiyas encaissé en gérant la crise politique avant de descendre du perchoir pour aller s’installer à la présidence du conseil économique et social. Que peut bien dire à la presse le doyen des collabos avec le régime militaire civilisé ? C’est tout simple à deviner car il n’a que deux poissons à noyer : le premier, son boycott de l’élection présidentielle pour cause d’acceptation du poste juteux qu’il occupe actuellement gracieusement offert par le général civilisé car Messoud le vaut bien après tant de services rendus surtout que Messoud est célèbre, il peut toujours nuire par la langue qu’il a machallah bien venimeuse or le temps n’est pas à avoir sur le dos tous les leaders hratines surtout quand on a sous la main un ex-leader si conciliant avec l’arabité errante dont il se gargarise comme s’il sortait de la cuisse du Machrek alors qu’en Mauritanie c’est l’arrière-train du Maghreb où l’arabité est métissée à la berbérité complexée. Ainsi à ce chapitre, Messoud va dire que l’élection est une farce parce qu’Aziz a refusé de lui servir la peau de la CENI que le collabo tient en haine depuis qu’il ne peut pas y faire la pluie et le mauvais temps pour y placer toute sa cour qui depuis déserte son petit palais construit grâce à la rançon du dialogue prôné du haut du perchoir et à Bouamatou pour 20 millions. C’est dire combien l’homme est désormais du milieu… L’autre poisson à noyer en parlant de boycott, c’est que Messoud ne dort plus depuis qu’il voit l’ascension vertigineuse de Birame qui ne lui doit absolument rien. Messoud désormais à la frontière d’un âge canonique, machallah, commence à penser à ce qu’on dira de lui plus tard ! Hélas c’est tout dit ! Messoud a été tout avant de finir rien ou pas grand-chose sinon un captif du système dont il a profité par un échange de bons procédés qui ne servit en rien aux hratines qu’il était censé promouvoir. Messoud ne dormait déjà plus quand Birame a reçu le prix ONU des droits de l’homme, comment pourrait-il dormir aujourd’hui alors que de partout on entend des Birame, des Aminetou Mint El Moctar défendre de nobles causes quand Messoud ne défend rien sinon le dialogue avec le régime militaire civilisé qui le paye grassement en postes juteux pour ce misérable exercice ? Messoud ne dort plus et il dormira encore moins au fur et à mesure que Birame et d’autres occuperont la place de résistant laissée vacante. Birame est l’anti-messoud par excellence en tout et pour tout : il ne doit rien à personne pour s’imposer petit à petit. Il a été méprisé par la classe politique, presque condamné à mort par le pouvoir, emprisonné jusqu’à aller à l’hôpital, il a tout subi et voilà désormais que le pouvoir qui ne reconnaît pas son organisation, accepte sa candidature à l’élection présidentielle car le pouvoir n’a pas le choix face au respect qui ne se négocie pas mais s’impose…
Source: chezvlane