Pétition :
L’esclavage est aboli au Royaume-Uni depuis 1833, en France depuis 1848 et aux Etats Unis depuis 1865. Au jour d’aujourd’hui il en est de même dans la plupart des pays du monde, mais pas en Mauritanie.
Ce pays demeure à l’heure actuelle l’un des derniers où cette pratique abominable à encore cours. Selon The Global Slavery Index, 1% de la population subirait cette situation inhumaine, en particulier dans les campagnes.
En Mauritanie, plus de 43000 personnes sont chaque jour victimes de maltraitance, de travaux forcés ou encore d’esclavage sexuel, en 2018!
Selon l’ONG Amnesty international dans son rapport de 2017-2018, les défenseurs des droits humains, les blogueurs ou encore les militants antiesclavagistes sont aussi les cibles de poursuites judiciaires voir même d’intimidation, de menaces de mort ou d’agression en raison de leurs activités pacifiques, au 21e siècle!
Parmi eux, Abdahalli Maatala Seck et Moussa Biram. Ils sont détenus depuis 2016 à la prison de Bir Moghrein à plus de 1000 km de leur domicile pour avoir lutté contre cette pratique inhumaine qu’est l’esclavage. De nombreux militants de l’association IRA (Initiative pour la Résurgence du mouvement Abolitionniste) ont été arrêtés, maltraités, torturés, emprisonnés.
C’est aussi le cas de Mariem Cheick, membre du comité exécutif de l’IRA (Initiative pour la Résurgence du mouvement Abolitionniste), qui a été la dernière personne arrêtée le 17 mai 2018. Tout comme de nombreux membres de cette association elle a été maltraitée, torturée et emprisonnée parce qu’elle s’est engagée contre la tyrannie et la barbarie, parce qu’elle s’est engagée pour l’égalité des droits et la fin des discriminations raciales.
Face à ces violations perpétuelles des droits de l’Homme les plus élémentaires, nous Attirons L’Attention du Président de la République Française Emmanuel Macron. Pour qu’il discute avec le Président Mauritanien Mohammed Ould Abdel Aziz d’une application plus effective des conventions internationales sur les droits Humains et en particulier sur les axes qui suivront; notamment lors de son voyage du 2 juillet 2018 en Mauritanie.
Ce sera, notamment, une occasion exceptionnelle dans laquelle il pourra adresser à toutes les délégations venues pour assister à la conférence de l’Union Africaine sur les questions liées au respect des droits de l’homme qui ne sont que des manœuvres pour empêcher toute expression divergente de la position des gouvernements Africains.
– Aller vers une plus grande clarté juridique de la loi du 18 janvier 2018 relative à l’incrimination de la discrimination qui en l’état ne permet pas de lutter de façon efficace contre les discriminations.
– Aller vers une égalité des droits pour les Haratines et Négro-Africains qui en l’état sont pour la plupart privés d’accès à la santé, à l’éducation, à l’emploi , au logement ou encore aux emplois dans l’administration.
– Malgré l’entrée en vigueur de la loi n°031/2015 portant incrimination de l’esclavage et réprimant les pratiques esclavagistes, ces mêmes pratiques perdurent à cause notamment des traditions. Dès lors,
Il s’avère nécessaire que le gouvernement Mauritanien évalue la portée statistique des pratiques esclavagistes encore présentes.
Il faut dès lors accentuer la sensibilisation auprès des populations qui continuent à discriminer à court terme mais également à plus long terme en incluant cette thématique dans les programmes scolaires.
Il convient de donner des moyens financiers aux tribunaux spéciaux de Néma, Nouadhibou et Nouakchott.
Il est essentiel de s’assurer que les victimes de l’esclavage pourront porter plainte sans subir des pressions ou de quelconques représailles.
Il convient de donner pleinement le droit de vote aux personnes anciennement retenues en esclavage.
Nous demandons la liberté des personnes précédemment nommées.
Egalite Sans Frontières
Signez la pétition : https://www.change.org/p/emmanuel-macron-lib%C3%A9rez-les-d%C3%A9tenus-antiesclavagistes-en-mauritanie
Source : Lactuacho (France)