La formation politique évoque, pour justifier ce fait, par la mobilisation des moyens de l’état en faveur d’un camp, la subordination de la justice, l’engagement des officiers de l’armée dans les campagnes électorales au cours desquelles sont utilisés les moyens de l’état, la corruption par voie de recrutements et de nominations et l’absence d’une institution libre et indépendante pour les superviser.
Evoquant l’interview accordée par le président Mohamed O. Abdel Aziz à « Jeune Afrique », le parti d’opposition parle d’une Lapalissade, un choix qu’impose la constitution du pays, une émanation de la nation qu’il a juré de respecter et de ne pas en changer le nombre de mandats qui y sont prévus.
Le parti a rejeté ce qu’il a appelé la mascarade des dernières élections municipales, parlementaires et présidentielles, couronnées par un referendum sur des amendements constitutionnels qui ont ternis le passé.
Il engage l’entière responsabilité du président O. Abdel Aziz quant aux troubles vers lesquels il pousserait le pays s’il ne met en place les bases et les mécanismes à même de garantir des élections transparentes et honnêtes, après avoir détruit l’unique expérience démocratique qu’a connu le pays et trahi le libre choix des mauritaniens.
Le forum national pour la démocratie et l’unité avait salué hier l’annonce faite par le président Mohamed O. Abdel Aziz de ne pas briguer un troisième mandat.