Dans le cadre de recherche continue de consensus face aux défis pendants et prévisibles en Mauritanie, le Président Biram Dah Abeid vient d’entamer, avec ses pairs de l’opposition et de la société civile, une série de concertations.
Celles-ci tendent, toutes, à favoriser, avant l’élection du Président de la république en de 2019, les bases d’une alternance au sommet de l’Etat, afin de soustraire le pays, de manière structurelle et définitive, à l’hypothèque du gouvernement militaire.
Ainsi, Biram Dah Abeid a-t-il rencontré :
– le 29 décembre 2017, Messaoud Ould Boulkheir, de l’Alliance Populaire Progressiste (APP).
– le 30 décembre 2017, Ahmed Ould Daddah, du Rassemblement des Forces Démocratiques (RFD).
– le 2 janvier 2018, Lo Gourmo Abdul et d’autres membres dirigeants de l’Union des Forces du Progrès (UFP).
– le 4 janvier, Hamidou Baba Kane, du Mouvement Pour la Refondation (MPR).
– le 5 janvier, Mohamed Ould Dahane, de Touche Pas à ma Constitution (Tpmc,).
– le 7 janvier, Samba Thiam Forces Progressistes pour le Changement (FPC) Mr Samba Thiam.
– le 7 janvier, Mohamed Mahmoud Seyidi, du Rassemblement National pour la Réforme et le Développement (Tawassoul).
– le 8 janvier, Abdallahi Ould Mohamed dit Nahah, de la Confédération Générale des Travailleurs de Mauritanie (CGTM).
– le 8 janvier, Ibrahima Moctar Sarr, de l’Alliance pour la Justice et la Démocratie (AJD/MR).
– le 9 janvier, Mohamed Ould Maouloud, de l’Union des Forces du Progrès (UFP).
– Le 10 janvier, Samory Beye de Confédération Libre des Travailleurs de Mauritanie (CLTM).
– Le 11 janvier, Le chef de file de l’opposition démocratique, Mr Hassane Ould Mohamed, le président du Forum des Organisations Nationales des Droits de l’Homme Mr Sarr Mamadou, la Coalition Action contre la Discrimination Raciale et l’Exclusion (CADRE), Mr Fara Oumar Ba, le président du parti WIAM, Mr Boidiel Houmeyd.
– Le 12 janvier, le président de SOS esclaves, Mr Boubacar Messaoud
La dynamique se poursuivra en vue de s’élargir à l’ensemble des acteurs, bien au-delà des clivages et distinctions observés jusqu’ici entre opposition « radicale », « boycottiste », « dialoguiste » et/ou « participative » ; de même dépassera-t-elle la diversité associative, qu’elle soit porteuse d’alternative socio-économique ou dans le domaine des droits humains.
Est-il besoin de le rappeler, il ne s’agit, ici, de la requête d’une personne ou d’une entité spécifique mais d’un processus fécond qui doit s’épanouir pour imposer la faculté du changement démocratique, dans la transparence, le respect de la légalité et le primat du suffrage universel direct sur le chantage des armes et l’influence de l’argent.
L’objectif ne consiste à susciter la révolte, la confrontation ni même la compétition de deux camps ; non, la présente démarche vise à créer et asseoir, par la négociation du cadre préalable, les règles d’un jeu pacifié et juste où le dernier mot reviendrait au verdict des urnes.
Grâce à un minimum d’entente sur les conditions formelles du pluralisme et la nécessaire impartialité du gouvernement sortant, la Mauritanie s’économiserait bien des épreuves et une dépense inutile d’énergie, sous peine, sinon, d’endurer l’épuisement fatal, au terme d’une décennie de déconfiture.
Nouakchott, le 18/01/2018
La Commission de communication
Avec Cridem, comme si vous y étiez…
Source : IRA-Mauritanie