Le drame des réfugiés réduits en esclavage en Libye, révélé par la chaîne de télévision américaine CNN, a ému beaucoup de personnes en Afrique et dans le monde, au point d’occuper le centre de l’attention lors du récent sommet Afrique-Europe d’Abidjan.
Mais malheureusement, la question de l’esclavage sur le continent africain dépasse largement cette tragédie, confie au micro de BBC-Afrique, un des militants les plus connus de la cause anti-esclavagiste, le Mauritanien Biram Dah Abeid, président de l’ONG, Initiative pour la résurgence du mouvement abolitionniste (IRA).
Mais malheureusement, la question de l’esclavage sur le continent africain dépasse largement cette tragédie, confie au micro de BBC-Afrique, un des militants les plus connus de la cause anti-esclavagiste, le Mauritanien Biram Dah Abeid, président de l’ONG, Initiative pour la résurgence du mouvement abolitionniste (IRA).
Plusieurs fois emprisonné dans son pays, lauréat en 2013 du Prix des droits de l’homme de l’ONU et candidat à la prochaine élection présidentielle de 2019, Biram Dah Abeid est venu à Bruxelles dénoncer auprès de la Confédération internationale des syndicats, la situation des esclaves mauritaniens.
Il appartient lui-même à la communauté des Haratines, les Maures noirs descendants d’esclaves. dont un demi-million selon l’IRA, travaillent soit comme esclaves domestiques soit dans des plantations de la vallée du fleuve Sénégal.
Source : BBC Afrique