Les échanges entre les deux parties ont duré deux heures de temps, au cours desquels Biram Dah Abeid à exposé la situation de la Mauritanie où l’esclavage, le travail forcé, la sous-traitance de la main-d’œuvre, sont quasi-institutionnalisés, et ce par la mauvaise foi des autorités mauritaniennes et leur propension à agir en dehors et contre le droit national et international.
La répression violente, indicible et multiforme qui s’abat sur les militants anti-esclavagistes et les militants syndicaux, à été illustrée par deux exemples avérés et indiscutables et très suivis par l’IUT et les autres organismes internationaux:
Moussa Bilal Biram et Abdallahi Matalla Saleck, incarcérés dans le bagne de Birmogrein et les deux présidents des deux grandes centrales syndicales en Mauritanie CGTM et CLTM, respectivement Mohamed Abdallahi dit Nahah et Samory Beye, tous les deux visés par le pouvoir à cause de leur militantisme syndical incorruptible, mis en examen, privés de leurs titres de voyage et de leur volonté de mouvement.
Notons que la Mauritanie est placé dans la liste des pays à grands risques dû à la violation des droits humains et des droits des travailleurs par l’IUT.
Cette institution internationale, avait organisé un séminaire en faveur des autorités mauritaniennes, des organisations syndicales et des droits humains en 2016, mais le premier ministre Yahya ould Hademine avait exigé à l’époque l’exclusion de IRA – Mauritanie de la formation pour que son gouvernement accepte la tenue du séminaire; ce que l’IUT à accepté à contre cœur en contrepartie d’une réunion d’information et de travail de sa délégation avec le staff d’IRA – MAURITANIE en dehors du séminaire.
Nouakchott, le 16/12/2017
La commission de communication
Avec Cridem, comme si vous y étiez…
Source : IRA Mauritanie