L’application de la Chari’a au Sultanat de Brunei fait des émules dans l’Empire Islamique des Sables

Le Sultanat de Brunei, une petite royauté de presque 500.000 habitants, située en Asie du Sud-est, superbement riche, a décidé d’appliquer la Chari’a. Avec une population à 95% de Musulmans et 5% réparties entre bouddhistes, hindouistes, animistes et chrétiens, le Sultan de Brunei, El Hadj Hassanal Bolkia semble faire fi de l’apposition hérétique du monde occidental.


Pour lui, la Chari’a est la Loi Divine valable en tout temps et en toute période. La constitution n’est que l’ouvre d’homme, c’est la raison pour laquelle les politiciens la modifie tout temps tandis que la Chari’a est Divine. La décision du Sultane a été cependant approuvée par tous les habitants du Sultanat, Musulmans et non Musulmans, à cause de la recrudescence du banditisme dans ce petit pays Musulman, extrêmement riche.

Désormais, les prescriptions nouvelles au Brunei, applicables depuis le 1er Mai 2014, commencent à faire des émules dans l’Empire Islamique des Sables où beaucoup pensent que l’application de la Chari’a mettra fin à la recrudescence de la criminalité dans le pays.

L’application de la Loi Divine, est, selon Moulaye, un vieux de 92 ans, ‘’La seule méthode pour éradiquer la délinquance. La prison ne sert à rien. Il faut que l’Etat applique la Chari’a comme c’était le cas dans les années 80’’, dit-il, chapelet en main, entouré de ses petits fils.

Malgré les traités internationaux ratifiés par l’Empire Islamique des Sables dans le domaine des droits de l’homme, la Chari’a est la seule loi pour décourager les malfrats, selon les personnes interrogées.

Abou Cissé