A MBallal où il se trouve actuellement, Birame déclare que plusieurs voitures de la police l’ont suivi jusqu’à son lieu d’hébergement, comme elles ne l’ont pas lâché depuis son arrivée hier à Rosso. Alors que plusieurs véhicules de la police et de la garde encerclaient son lieu d’hébergement, le même scénario a lieu actuellement à MBallal.
Selon lui, lors de son arrivée à Rosso, les autorités avaient laissé exprès se dérouler un grand rassemblement des militants d’IRA, alors que ce rassemblement ne devenait pas être autorisé.
Le plus curieux, fait-il remarquer, est que ce rassemblement n’était que peu encadré, une petite poignée de policiers alors que partout ailleurs, dans les autres lieux, tout était barricadé. Le piège que la police attendait, selon lui, est qu’il descende pour saluer la foule et en ce moment allait se produire un clash où tout pouvait arriver et il serait désigné comme responsable.
Il tient ainsi à alerter l’opinion publique nationale et internationale, les médias, les organisations nationales et internationales des droits de l’homme, les chancelleries, les partis politiques de ce harcèlement et de cette provocation dont il fait l’objet afin que personne ne soit surpris d’un scénario que les autorités ne manqueront pas de tisser pour avoir le prétexte de l’arrêter pour la énième fois.