Jeudi, la mission avait rencontré les ministres de la justice, Brahim Ould Daddah, de l’intérieur et de la décentralisation, Ahmedou Ould Abdallah et le commissaire aux Droits de l’homme et à l’action humanitaire, Cheikh Tourad Ould Abdel Maleck.
Lors de ces tête-à-tête, les autorités mauritaniennes ont « fait état des réalisations de la Mauritanie au cours des dernières années en matière de libertés publiques et de la promotion des droits de l’Homme dans les différents domaines », rapporte l’Agence Mauritanienne d’Information (AMI, officiel).
Ces rencontres ont pour entre autres objectifs de promouvoir, de faciliter la mise en œuvre effective des Lignes directrices de Robben Island, de contribuer à la prévention de la torture, de l’esclavage et d’autres traitements cruels, inhumains ou dégradants en Mauritanie.
La mission de la Commission africaine des droits de l’Homme et des peuples (CADHP) intervient dans un contexte d’allégations de tortures sur des militants d’IRA-Mauritanie qui a déposé une plainte pour « torture » en France visant de hauts responsables mauritaniens et dans la foulée de la création d’un organe de prévention de la torture en Mauritanie qui vient d’être élue au Sous-comité des Nations Unies pour la prévention de la torture (SPT).
Fin novembre 2016, le sous comité des nations unies pour la prévention de la torture, conduite par Mme Catherine Paulet, avait séjourné en Mauritanie et rencontré diverses personnalités officielles et des militants des droits de l’homme.
La CADHP va également rencontrer la société civile mauritanienne et autres institutions statutaires indépendantes. La dernière mission de la CADHP remonte en 2012. A l’issue de cette mission, un rapport sera publié.
Par la Rédaction de cridem.org avec AMI