Il s’agit de personnalités « sécuritaires, politiques et judiciaires » soupçonnées d’avoir procédé à des « arrestations politiques » ou à des « pratiques de torture » en Mauritanie.
Cette plainte intervient après l’arrestation et la détention, en Mauritanie, de 13 militants de l’Initiative pour la Résurgence du mouvement Abolitionniste (IRA Mauritanie) suite à l’affaire du quartier Bouamatou.
Dans un entretien téléphonique à Alakhbar, Biram Dah Abeid, président de IRA-Mauritanie a expliqué que cette plainte déposée « devant un tribunal français sérialisé » cible une « vingtaine de personnalités du régime mauritanien ».
Ces personnalités « feront l’objet d’enquête en cas de séjour en Europe, au Canada ou en Amérique« , a ajouté Biram Dah Abeid.
Ces avocats français engagés dans la défense des 13 militants d’IRA ont de boycotter le procès en appel de ces derniers qui a lieu à Zoueirat (nord-Mauritanie). Ils jugent le procès « inéquitable ».