L’oligarchie militaire veut soustraire les mauritaniens de leurs vraies priorités pour se maintenir au pouvoir (Biram)

L’oligarchie militaire veut soustraire les mauritaniens de leurs vraies priorités pour se maintenir au pouvoir (Biram)En tournée, au Burkina-Faso, le prix des Nations-Unies pour les droits de l’Homme en 2013 a indexé sur la RTBF (Télévision Publique) cette oligarchie militaire qui veut soustraire les mauritaniens de leurs vraies priorités en créant des divisions entre les populations mauritaniennes sur lesquels elle prospère pour continuer à usurper l’aspiration démocratique du peuple mauritanien.

« L’Etat mauritanien est dominé par une extrême droite esclavagiste et raciste (…) qui continue à croire en l’esclavage, à fonder son mode de vie sur l’esclavage. Cette extrême droite est personnifiée par une oligarchie militaire qui a pris le pouvoir par un coup d’Etat en 1978 et qui le reproduit toujours au fil des changements constitutionnels ou par coups d’État militaires.

Cette oligarchie militaire défend l’esclavage et sa pérennité, le mode de vie esclavagiste et réprime de manière systématique tous les mouvements, toutes les idées qui sont anti-esclavagistes. C’est pourquoi nous subissons de plein fouet la répression violente et indicible de ce pouvoir », a déclaré le président de l’Initiative pour la résurgence du mouvement abolitionniste en Mauritanie, Biram Dah Abeid.

M. Abeid a aussi appelé l’Union Africaine (UA) a prêté davantage d’attention sur la situation des droits de l’Homme en Mauritanie.

M. Abeid, dont l’ONG n’est pas reconnue par l’Etat mauritanien, a entrepris une tournée africaine qui l’a déjà conduit en Côte d’Ivoire, au Mali et au Sénégal. Après le Burkina-Faso, il se rendra prochainement en Afrique du Sud. Cette tournée africaine a pour objectif d’obtenir l’appui des sociétés civiles africaines contre les « crimes esclavagistes » en Mauritanie.

Cette tournée est également destinée à obtenir une « condamnation de la Mauritanie«  lors de la session de la Commission africaine des droits de l’homme et du peuple, prévue en octobre à Banjul, en Gambie. Le 18 août 2015, treize militants anti-esclavagistes mauritaniens de l’IRA ont été condamnés à des peines de trois à quinze ans de prison par la cour criminelle de Nouakchott.

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Source : Rédaction Cridem