ARMEPES-France, Association de Ressortissants Mauritaniens pour l’Eradication des Pratiques de l’Esclavage et ses Séquelles, porte à la connaissance de ses membres et sympathisants qu’une plainte a été déposée auprès du procureur de la république à Paris contre monsieur Camara Talibé de Hassi Chaggar (Mauritanie) résident au foyer de saint Ouen dit foyer «Doumbé ».
Monsieur Camara Talibé a tenu des propos injurieux, humiliants et dégradants, fait des menaces de morts et a tenté à deux reprises d’agresser notre militant GOUNE Coulibaly du même village que lui. La plainte a été jugée recevable et aux mains des autorités judiciaires. Notre combat est un travail de fonds qui ne peut aller de pair avec une complaisance. L’incident est survenu le 22 février 2014 au foyer de saint Ouen devant témoins.
ARMEPES-France ne peut plus laisser passer des agressions et des humiliations de ses militants du seul fait qu’ils refusent de cautionner les pratiques féodales et esclavagistes, du seul fait qu’ils militent pour l’abolition des pratiques de l’esclavage et ses séquelles.
De telles altercations sont très fréquentes dans le milieu des émigrés mauritaniens ici à Paris et en banlieue. On note un cas similaire en 2013, dans le foyer sis au 15-21 Boulevard de la Commanderie Paris 19, où un nommé Silly Camara de N’Diew (Mauritanie) a copieusement humilié un nommé Alhousseynou dit Mamédy Coulibaly de Daffort (Mauritanie) en le traitant d’esclave et de fils d’esclaves. Et encore, Mr. Silly Camara s’est emparé d’une arme blanche, un couteau de cuisine cherchant à tout prix selon ses termes à éventer la victime. Tenez-vous bien, selon Silly Camara lui même, il avoue qu’il avait prix un pantalon à crédit avec Mamédy Coulibaly il y a de cela plus de trois mois et que ce dernier n’a pas le droit de venir réclamer son argent car en tant être inférieur, il doit attendre ce que qu’il le lui remette de son propre grès.
De tels cas sont monnaie courante dans les foyers d’émigrés ici à Paris. Mais cette fois ci, ARMEPES-France a décidé de porter plainte devant la justice. RMEPES-France défends les intérêts de tous les défenseurs de droits humains.
Le bureau Paris le 26 Mars 2014