Des sources diplomatiques occidentales, parlent de fortes pressions exercées sur le régime mauritanien pour libérer les leaders de l’IRA, détenus à Aleg, le Président et le Vice-président de l’organisation abolitionniste, respectivement Biram Ould Dah Ould Abeid et Brahim Ould Bilal, affirmant que le pouvoir compte les relâcher bientôt, dans le cadre d’une grâce présidentielle.
Le fait que le ministère de la justice est actuellement à pied d’œuvre pour établir une liste de prisonniers éligibles à la grâce présidentielle est un autre élément qui crédibilise cette probable amnistie des leaders de l’IRA
Le Président mauritanien Mohamed Ould Abdel Aziz, qui a habitué l’opinion à des grâces présidentielles à l’occasion des fêtes religieuses et nationales, pourrait signer cette mise en liberté collective de détenus dont ceux de l’IRA, à la veille de la fête de l’Aid Al Adha, prévue demain jeudi 24 septembre courant enMauritanie et dans de nombreux pays musulmans dont l’Arabie Saoudite.
Cette décrispation est renforcée par d’autres facteurs dont le départ attendue du Chef de l’Etat aux USA pour prendre part aux travaux de l’assemblée nationale des Nations Unies mais également par la candidature de la Mauritanie à la commission onusienne des droits de l’homme basée à Genève.
L’autre élément non des moindres à prendre aussi en considération pour crédibiliser cette relaxation politique est le dialogue en gestation, qui doit s’ouvrir à tous les mauritaniens dont en premier l’IRA qui s’est avérée comme étant la seconde force politique du pays aux dernières présidentielles avec son leader classé second dans les résultats après Ould Abdel Aziz.
L’exigence parmi d’autres du forum de la mise en liberté des détenus de l’IRApour aller aux concertations est aussi un argument solide renforçant ce relâchement politique du pouvoir mauritanien.
Source : Rédaction Cridem