La situation économique difficile que vie notre pays et la détérioration des conditions sociales et politiques,ont conduit un certain nombre de filles et de femmes de la communauté hratin à chercher des opportunités pour subvenir à leurs besoins les plus élémentaires.
Cette recherche les a conduites à tomber dans les filets d’un groupe de trafiquants d’êtres humains, des loups humains qui n’ont aucune pitié et qui possèdent des agences autorisées par l’Etat esclavagiste et raciste.
Ces derniers proposèrent à ces femmes innocentes du travail en Arabie Saoudite, leur expliquant que c’est un travail noble et générateur de revenu. Arrivées en Arabie Saoudite, au lieu du travail, elles découvrirent que c’était une instigation pour les amener à accepter leur offre.
La réalité est qu’elles ont été vendues à des familles saoudiennes comme esclaves. Ainsi commença leur calvaire. Les saoudiens leur ont dit « …vous êtes notre propriété, on ferra de vous ce qu’on voudra « . Toutes ces femmes ont subi des violences sexuelles, tortures et même des mutilations.
Un autre visage de l’esclavage apparait au vu et au su de l’Etat mauritanien raciste et esclavagiste complice de violations graves des Droits de l’homme, cette fois dans un pays considéré comme pays musulman modèle. Devant cette situation de violation des Droits de l’homme, IRA – Mauritanie :
– Appelle tous ses militants à se mobiliser pour soutenir ces victimes de l’esclavage et les arracher des griffes des esclavagistes,
– Exige la fermeture immédiate des agences incriminées dans la traite de personnes vers l’Arabie Saoudite,
– Appelle la communauté internationale et singulièrement les partenaires au développement, à exiger, des autorités mauritaniennes, le respect des normes nationales et des engagements internationaux protecteurs de la dignité de la personne et de l’habeas corpus;
– Met en garde les autorités contre toute manipulation de ce dossier, on ne peut plus flagrant, ce qui pourrait conduire à des dérapages non souhaités.
Nouakchott, le 19 Septembre 2015
La commission de communication