Dans un communiqué publié au lendemain de la grâce présidentielle accordée par le président Mohamed Ould Abdel Aziz à certains prisonniers du droit commun, le Mouvement El Hor a sorti un communiqué dans lequel il exprime tout son étonnement que le président d’IRA et son adjoint respectivement Birame Ould Dah et Brahim Ould Ramdhane n’aient pas bénéficié de ce pardon.
Dans un langage particulièrement virulent, le communiqué d’El Hor accuse Ould Abdel Aziz qui « manifeste à chaque occasion un mépris, une haine et un racisme vis-à-vis de la Communauté Harratine. »
L’exclusion des deux responsables d’IRA de cette grâce n’est qu’une preuve supplémentaire de sa politique esclavagiste et ségrégationniste. Sinon comment comprendre, déclare le communiqué, que des personnes qui ont commis des actes condamnables aient été graciées alors que d’autres, notamment les présidents Birame Ould Dah et Brahim Ould Ramdhane dont le seul crime est d’avoir réclamé l’instauration de la justice, de l’égalité et de la liberté en soient exclus ?
Selon le communiqué d’El Hor, Mohamed Ould Abdel Aziz porte seul la responsabilité des conséquences qui adviendraient si le pays continue à fonder son système sur une idéologie raciste et discriminatoire.
Selon le communiqué : « Ould Abdel Aziz ne peut être que cet homme plein de rancœur et peu nationaliste qui ne soucie pas du tout de l’unité nationale. Sa mauvaise gestion des affaires, ajoutée à d’autres facteurs internes et externes conduisent le pays vers la catastrophe ».
Enfin, le Mouvement El Hor appelle toutes les forces vives nationales et internationales à se mobiliser fortement pour la libération immédiate de Birame Ould Dah Ould Abeid et de son adjoint Brahim Ould Ramdhane détenus illégalement à la prison d’Aleg.