BIRAM 2024 : BONNE GOUVERNANCE

Peut être une image de 1 personneLa bonne gouvernance est un préalable au développement économique et constitue une manifestation d’un État de droit, d’un État démocratique, d’un bon fonctionnement du système judiciaire. Elle suppose la lutte contre la corruption, les détournements derniers publics, les prévarications, la transparence, la recevabilité et l’accès à l’information sur la gestion des ressources publiques pour les citoyens. La mauvaise gouvernance est inscrite au cœur des politiques publiques ces dernières années, mais il n’a pas de résultats qualitatifs.

L’incapacité du système à instaurer une bonne gouvernance et une gestion équitable de la chose publique est à l’origine des maux dont souffre notre pays. Il est plus qu’opportun pour y pallier d’assainir et moraliser l’Administration, en luttant contre la corruption et les détournements de deniers publics par l’application ferme et stricte du principe de la sanction dans tous les cas de malversation établie. Ainsi, nous devons œuvrer à :
– L’élaboration d’une grille de sanctions sévères ;
– La déclaration de patrimoine avant toute prise de fonction pour les hautes responsabilités, comme à la sortie ;
– L’instauration de contrôles et de suivis réguliers à tous les paliers de gestion des affaires publiques ;
Je m’engage à Lutter contre la corruption :
– Mettre en place des mesures strictes de lutte contre la corruption.
– Renforcer les institutions anticorruptions et promouvoir la transparence.
– Auditer tous les contrats (mines, hydrocarbures, marchés publics, et infrastructures…)d’état passés depuis 20 ans
Moi Biram Dah ABEID Président de la République, je m’engage à :
– Encourager la participation citoyenne dans le processus politique.
– Faire preuve de transparence et d’écoute envers les préoccupations de la population.
Moi Biram Dah ABEID Président de la République :
– Refonder une nouvelle éthique dans la gestion des affaires publiques et dans la gouvernance des entreprises privées et combattre farouchement la corruption et la mal gouvernance, en instituant par des lois à l’abri de toute manipulation une véritable « la comptabilité » ou « l’obligation de rendre compte » à travers des mécanismes forts et intangibles qui pourront être actionnés par des magistrats dotés de moyens constitutionnels d’auto-saisine et de moyens logistiques de leur véritable indépendance, ou être enclenchés par de puissants mécanismes citoyens comme les pétitions dont un nombre donné de signatures imposera l’ouverture d’une commission d’enquête par la justice ou la mise en place d’une enquête parlementaire ou d’une audition par une commission des élus du peuple ; sans oublier de rendre accessible et opérationnelle la procédure de l’Impeachment (destitution) du Chef de l’Etat si ce dernier piétine la Constitution et les institutions, se met au-dessus des lois de la République, ou installe une tyrannie larvée ou ouverte ;
– je m’engage à redynamiser de la Cour des comptes et le renforcement du corps de contrôle d’État ;
– Je m’engage à publier et transmettre les rapports de la cour des comptes et de L IGE à la justice.
– Je m’engage à faire recours à une discrimination positive à l’endroit des agents intègres et consciencieux par une politique de rehaussement régulier des salaires ;
– Je m’engage à restaurer l’ordre, du respect de l’ancienneté, de la hiérarchie à travers le rétablissement de la promotion par le respect du principe de la récompense par le mérite ;
– Je m’engage à mettre en place de mesures de rattrapage et de discrimination positive pour corriger les écarts existants entre les communautés dans le domaine de l’économie, des forces armées et de sécurité et de l’administration.
– Refonder une nouvelle éthique dans la gestion des affaires publiques et dans la gouvernance des entreprises privées et combattre farouchement la corruption et la mal gouvernance, en instituant par des lois à l’abri de toute manipulation une véritable « la comptabilité » ou « l’obligation de rendre compte » à travers des mécanismes forts et intangibles qui pourront être actionnés par des magistrats dotés de moyens constitutionnels d’auto-saisine et de moyens logistiques de leur véritable indépendance, ou être enclenchés par de puissants mécanismes citoyens comme les pétitions dont un nombre donné de signatures imposera l’ouverture d’une commission d’enquête par la justice ou la mise en place d’une enquête parlementaire ou d’une audition par une commission des élus du peuple ; sans oublier de rendre accessible et opérationnelle la procédure de l’Impeachment (destitution) du Chef de l’Etat si ce dernier piétine la Constitution et les institutions, se met au-dessus des lois de la République, ou installe une tyrannie larvée ou ouverte ;
Institutions centrales
Le recyclage des élites controversées, hauts fonctionnaires, ministres, secrétaires généraux et directeurs…continue de se faire selon la même logique clientélaire et dans un cercle très restreint.
Le profil recherché est un exécutant, de préférence issu du milieu nota biliaire, avec un ancrage local et une profonde culture de l’allégeance au makhzen, sans oublier l’indispensable faculté à ne pas prendre d’initiative et la propension à ne jamais gêner ni dire non, et atout majeur, la précieuse aptitude à redistribuer les prébendes, au profit de la nomenklatura et de ses innombrables prête-noms.
On comprend dès lors pourquoi la haute administration est peuplée, en grande partie, de domestiques administratifs et politiques, corvéables et recyclables à volonté, et qui doivent leur nomination, voire leur existence, à l’État, au détriment de nombreux cadres très compétents, qui ne manquent pas au sein de l’administration, mais qui ne sont pas prêts à sacrifier leurs principes pour leur gagne-pain.
En réalité, c’est très commode pour ceux qui nous gouvernent de nommer et de faire confiance à ce genre d’élite, qui ont la réputation de se taire et de faire ce qu’on leur dit, même s’ils ne sont ni les meilleurs ni les plus compétents. C’est une tendance lourde depuis la période Maaouiya, qui a pris de l’ampleur sous les régimes qui lui ont succédé, à une échelle, toutefois, beaucoup plus importante.
Le régime actuel en a fait sa marque de fabrique, hésitant à nommer ou à faire venir des élites de l’extérieur du cercle administratif ou dirigeant de la dernière décennie, qu’elles soient du secteur privé ou travaillant à l’étranger. Les rares exceptions sont essentiellement au niveau du gouvernement, avec deux ou trois postes ministériels, pour faire bonne figure. Pour le reste, le changement se réduit souvent à repêcher d’anciens ministres ou conseillers qui répondent à l’exigence de domesticité.
A chaque vague de nominations, l’opinion déchante, déçue de retrouver pratiquement les mêmes. Comme si notre pays ne sait enfanter que ces mêmes dirigeants. Ce qui explique que le renouvellement des élites est bloqué, parce que les critères politiques prennent le pas sur les critères techniques. Facteur aggravant, la société s’en accommode très bien, surtout qu’il n’y a même pas de pression de la rue et de l’opposition, pour imposer le renouvellement des catégories dirigeantes, un préalable pour réussir un vrai décollage économique.
Moi Biram Dah ABEID Président de la République, je m’engage à :
– Mettre fin à la concentration des pouvoirs entre les mains du président de la République.
– Ramener l’Armée dans les casernes
– Indépendance de l’appareil judiciaire, instauration d’un juge des libertés et de la détention
– Rétablissement de la confiance des citoyens vis-à-vis de l’administration en la rendant plus efficace.
– La modernisation de l’administration pour offrir des services de qualité aux usagers.
– Diminuer les salaires du président et ceux du gouvernement
– Audition parlementaire préalable des titulaires pressentis à certaines hautes fonctions de l’État
– Exercer un contrôle parlementaire sur tous les grands contrats infranationaux.
En réalité, c’est très commode pour ceux qui nous gouvernent de nommer et de faire confiance à ce genre d’élite, qui ont la réputation de se taire et de faire ce qu’on leur dit, même s’ils ne sont ni les meilleurs ni les plus compétents. C’est une tendance lourde depuis la période Maaouiya, qui a pris de l’ampleur sous les régimes qui lui ont succédé, à une échelle, toutefois, beaucoup plus importante.
Le régime actuel en a fait sa marque de fabrique, hésitant à nommer ou à faire venir des élites de l’extérieur du cercle administratif ou dirigeant de la dernière décennie, qu’elles soient du secteur privé ou travaillant à l’étranger. Les rares exceptions sont essentiellement au niveau du gouvernement, avec deux ou trois postes ministériels, pour faire bonne figure. Pour le reste, le changement se réduit souvent à repêcher d’anciens ministres ou conseillers qui répondent à l’exigence de domesticité.
Une nouvelle politique de partage du pouvoir
Moi Biram Dah ABEID Président de la République, je m’engage à :
– Assurer la représentativité effective de toutes nos communautés dans le gouvernement, la haute administration, les institutions représentatives, la justice, l’administration territoriale ;
– Dresser une nomenclature des postes à mandats et faire en sorte que toutes les communautés soient effectivement et symboliquement représentées dans l’armature institutionnelle de l’État ;
– Sans en faire une représentation dédiée à telle ou telle communauté, dans le souci de l’inclusivité, les postes de Président de la République, Premier ministre et Président de l’Assemblée nationale devront être occupés par des personnalités de différentes communautés ;
– Assurer l’égal accès aux recrutements publics civils et militaires sans entraves linguistiques ni communautaires ;
– Mettre en œuvre un programme spécifique décennal visant, à terme, un rééquilibrage communautaire de nos forces armées et de sécurité aux différentes fonctions et grades pour assurer un brassage interethnique et mettre nos forces armées et de sécurité à l’abri d’une politisation excessive.
Une nouvelle politique culturelle et linguistique :
Moi Biram Dah ABEID Président de la République, je m’engage à :
– Officialiser toutes nos langues nationales et réaffirmer leur égalité devant l’éducation, l’emploi et la justice, en particulier ;
– Assurer la promotion de nos langues nationales dans tous les domaines de la vie nationale, particulièrement dans tous les actes exhibant nos cultures nationales ;
– Rétablir l’Institut des langues nationales, en élargissant ses compétences à la recherche ; à l’interprétariat et aux métiers de la communication ;
– Officialiser l’usage des langues d’ouverture (français et Anglais) dans le dispositif de nos systèmes éducatifs et administratifs ;
– Exiger la pratique d’au moins 2 langues nationales couramment parlées dans le milieu de travail de tout employé de l’administration publique civile et militaire.
Règlement de la cohabitation et de la question nationale :
Jeter de nouvelles bases de notre Unité nationale par la mise en place d’une charte nationale du vivre ensemble ou d’un Observatoire national de la Cohabitation et des Libertés chargées de veiller au respect des garanties. Le Conseil constitutionnel peut être mis à contribution pour sa mise en place et veiller à son respect.
Unité nationale : l’école publique qui doit redevenir le creuset de la nation…
Chaque coupure de banque ai une image d’une ethnie
L’hymne doit avoir couplet et sonorité en langue nationale
Une fête de la diversité pendant une semaine celle du 28 novembre : la rencontre mauritanienne …
Eradication de l’esclavage et de ses séquelles :
Lancement d’une enquête indépendante et impartiale sur l’esclavage et ses pratiques apparentées ;
Evaluation des mesures prises par les autorités nationales et locales face à des pratiques d’esclavage qui leur sont signalées ;
Adoption des mesures de réparation pour les victimes d’esclavage ;
Rendre l’instruction primaire effectivement obligatoire et gratuite jusqu’à 12 ans ;
Mener des campagnes de sensibilisation contre l’esclavage rappelant que l’esclavage est, selon les textes, un crime contre l’humanité et que les auteurs peuvent être poursuivis auprès des tribunaux nationaux et par la Cour pénale internationale ;
Reconnaître toutes les organisations antiesclavagistes.
Le Règlement du passif humanitaire : La résolution du passif humanitaire à travers une justice transitionnelle est une autre mesure d’apaisement qui aiderait à restaurer la confiance, dissiper les préjugés et réconcilier les Mauritaniens avec eux-mêmes. Sur la base des sempiternelles revendications des victimes et ayants droit, l’État veillera à satisfaire les quatre devoirs :
Le devoir de vérité ;
Le devoir de justice ;
Le devoir de réparation ; et,
Le devoir de mémoire.
Moi Biram Dah ABEID Président de la République, je m’engage à :
– A organiser le retour immédiat des déportés mauritaniens du Sénégal et du Mali
– Surmonter tous les obstacles communautaires grâce à un dialogue social franc et évoquer sans tabous les questions qui fâchent et partir sur de nouvelles bases dépourvues de freins, d’écueils et surtout de haine viscérale ;
– instaurer un État de droits où chaque être jouit de respects, mais de ses droits et accomplit ses devoirs ; un État de citoyenneté et de civisme ;
– garantir un enseignement républicain c’est-à-dire la gratuité d’une école uniformisée visant la qualité et non la quantité avec les meilleures approches ;
– moraliser l’administration en vue d’une bonne gouvernance tous azimuts dont le gage est la promotion des compétences
Moi Biram Dah Abeid, Président de la République, je m’engage à :
-Nommer les directeurs généraux de certaines agences et sociétés nationales par appel à candidatures.
-A veiller à l’effectivité de la déclaration de patrimoine des personnes assujetties à l’entrée et à la sortie pour permettre un contrôle parlementaire de conformité.
– normaliser les recrutements civils et militaires et les avancements selon les principes républicains de transparence, de mérite d’équité.
-A renforcer l’efficacité de l’administration publique avec une obligation de résultat Les fournisseurs de services publics.
-A lutter efficacement contre toutes tentatives de la corruption à toutes les échelles.
-A sanctionner lourdement toute faute de gestion
Proposition 20 assainir et moraliser la vie politique par l’élaboration d’un Code de Conduite réagissant les rapports entre partis politiques à intégrer cette dimension dans leurs statuts et règlements intérieurs.
-A éduquer à la citoyenneté et développer le sens civique-
– A instaurer une charte du citoyen.
-A exiger des autorités de l’État une conduite exemplaire dans le respect des lois et règlements, et surtout dans la gestion des affaires publiques.
-A vulgariser et renforcer le service civique national.
CIVISME
Moi Biram Président de la République, je m’engage à :
– Eduquer à la citoyenneté développée le sens civique.
– A Exiger des autorités de l’état une conduite exemplaire dans le respect des lois et règlements et surtout dans la gestion des affaires publiques
Biram Dah OULD ABEID