L’association EPD « Ensemble pour Progrès et le Développement de Diougountouro », demande la libération des jeunes membres actifs des deux associations reconnues dans la lutte anti- esclavagiste dénommées U.V.D.S et L’AEDJE, arrêtés en 2022 à Diougountouro.
Ces arrestations ont eu lieu suite à l’organisation d’une cérémonie de remise de don d’infrastructures médiale au profit du poste de santé de Diougountouro. Il s’agit de :
M. Adama Traoré fondateur de l’association ARDJE arrêté à la fin de ses vacances en Mauritanie au moment où sa femme et ses enfants se trouvaient en France,
M. Mamadou papa Camara membre de l’association ARDJE arrêté dans son domicile en présence de sa femme et ses enfants à Khabou,
M. Bakary Sidy Camara, arrêté dans son domicile à Khabou et M. Lekhbarou Traoré membre de l’ARDJE arrêté dans son domicile à Khabou.
En tant que association de développement, nous rappelons que ces jeunes sont en détention depuis 2022, ils attendent d’être édifiés sur les poursuites à leur encontre jusqu’à ce jour.
Bouleversée par la situation des détenus, l’association EPD et l’ensemble de ses volontaires, tient à redire à leurs familles et à leurs proches, dont la douleur est immense, sa pleine solidarité.
Il ne saurait en être autrement.
Les camarades militants antiesclavagistes interpellés sont victimes d’intolérables violations des droits de l’homme, nous demandons aux autorités la libération des ces jeunes militants des Droits de l’homme dont leur combat est en phase avec la loi n° 2015-031 en date du 10 septembre 2015, portant incrimination de l’esclavage et réprimant les pratiques esclavagistes, dixit M idrissa Togola Président de l’Association « Ensemble pour le Développement de Diougountouro ».
Ibrahim Idriss
Tiré de Cridem