Aziz, le président qui s’est distingué par sa haine viscérale contre les hratins. Ces derniers ont connu, durant ses 12 ans, des centaines de répressions. Même les femmes n’ont pas été épargnées, au point qu’elles ont eu des bras cassés et vertèbres brisées, des dizaines de procès et emprisonnements.

A l’époque j’avais écrit un article paru dans Cridem, intitulé : Attention à la Tazabout Hratins, dans lequel j’écrivais que Taya, dès qu’il a mis au dos cette communauté en l’offensant publiquement dans un discours tenu à Akjoujt le 24 mai 2005, et ce dans un Hassaniya créolé, approximatif, alors j’ai dit que c’est son derniers discours et sa dernière tournée. Ce qui fut vrai.

Pour rafraîchir la mémoire, dans son discours où il était debout entre le wali Ndiaye Kane, son ministre de l’intérieur Dah Abel Jellil et son argentier Bouamatou, voilà ce qu’il disait dans un contexte d’arrestation de frères musulmans parmi lesquels des Hratins :

واخدين نعرفهم يا مس يكطرون ويسكلون ايدين يخرج ٣ أيام ورجع يفت

Littéralement, certaines personnes qui hier nous versaient de l’eau sur les mains, sortent 3 jours (faisant allusion à l’initiation à la prêche), reviennent et commencent à faire des fatwas.

Il est où ? Dans les forces des ténèbres depuis lors.

Aziz ne sera pas du reste tant qu’il ne demande pas pardon à cette communauté qu’il assimile à des lapins (discours de Nema) et dont il ignorait même l’existence (discours de Nouadhibou en marge de la fête de l’indépendance).

Ne dit-on pas que la justice revêt un caractère providentiel ?!