Dans le premier fac-simulé en date du 14 aout, on peut lire dans un courriel provenant de la BEI ce qui suit :
« Nous avons identifié un article (lien sur financialafrik) faisant état du placement de M. Moktar Diay sous contrôle judiciaire. Pourriez-vous nous fournir de plus amples informations concernant cette nouvelle ? En attente de clarifications, le déboursement risque d’être repoussé à une date ultérieure ».
Dans le second document du 18 aout, l’expéditeur de la SNIM poste à l’adresse de l’adresse de la SNIM ce qui suit :
« Nous vous remercions pour vos explications lors de notre discussion. Comme convenu, nous souhaiterons pouvoir avoir obtenir les informations suivantes d’ici demain midi (heure de Mauritanie) : – Articles de presse permettant de confirmer que Mr Diay n’est pas mis en examen ou sous contrôle judiciaire,
– Rapport de la commission d’enquête parlementaire complet
– Confirmation qu’aucun cas d’exigibilité n’est en cours
Le document doit être spécifié par deux représentants légaux habilités
Plus loin, le fac-simulé ajoute :
« nous nous réservons le droit de pouvoir diligenter ultérieurement une revue indépendante sur les allégations portées à l’encontre de Mr Diay et l’impact potentiel sur les opérations de la BEI et de la BAS ».
La SNIM avait publié le jeudi 20 aout courant un démenti de ses réserves de la BEI, rappelle-t-on
Par Mourassiloun
Traduit de l’Arabe par Cridem
Source : Mourassiloun (Mauritanie)