HRW estime que le président Ghazouani, lors de la première année de son mandat, n’a que très peu fait pour réformer les lois répressives, malgré l’adoption par le parlement en juin dernier d’une loi très vague destinée à lutter contre la manipulation des données, en imposant des amendes et des peines de prison.
Eric Goldstein, directeur adjoint de la section Moyen-Orient et Afrique du nord de l’organisation, a dit que le président Ghazouani a l’opportunité de modifier la voie suivie par son prédécesseur prompte à emprisonner ses opposants.
Le président Ghazouani, selon le responsable d’Human Right Watch, « doit instaurer un modèle basé sur le droit, en procédant à des réformes judiciaires des lois qui prévoient des sanctions sévères qui prévoient parfois la peine capitale pour des crimes d’expressions non violentes. »
Selon HRW l’ancien président Mohamed O. Abdel Aziz avait poursuivi et emprisonné des défenseurs des droits de l’homme, des activistes, des journalistes, des opposants politiques en recourant à des lois répressives relatives aux calomnies, à la lutte contre le terrorisme, les crimes informatiques et la publication de fausses informations et l’hérésie.
L’héritage du président Ghazouani, selon le responsable de l’organisation, commence maintenant en démontant ce système judiciaire répressif ou partager la responsabilité de son maintien malgré les espoirs placés en lui.
Source : Sahara Médias (Mauritanie)