L’Association des femmes chefs de familles (AFCF) condamne vigoureusement la séquestration dont est victime l’activiste et militante Marième Mint Cheikh depuis quelques jours de la part des forces de sécurité.
Par la suite, nous demandons que le respect des droits de l’homme actuellement. D’ailleurs, AFCF rappelle que le respect des droits de l’homme est le fondement de l’unité nationale et de la cohésion sociale.
Nous condamnons avec la dernière énergie le contenu de l’enregistrement chargé de haine et de racisme et extrêmement dangereux sur l’unité et la cohésion entre les composantes nationales et pour ce qu’il contribue dans l’approfondissement du fossé et de l’enracinement de la haine. Et AFCF demande à ce que son auteur soit jugé et puni selon la loi.
AFCF informe l’ensemble que le contexte actuel nécessite la paix des cœurs et des esprits et rejette toute forme de provocation et d’actes inhumains.
Et rappelons aux autorités le respect des dispositions des textes et conventions nationaux et internationaux garantissent à tout détenu tous ses droits humains comme la permission à ses siens de connaître son lieu de détention, lui permettre l’assistance d’un avocat et la présentation devant les juges durant les délais légaux) ce qui n’a pas été respecté dans le cas de la militante Marieme Mint Cheikh qui ressemble plus à une séquestration qui a été faite sans considération de la situation de son nourrisson.
AFCF déclare ce qui suit :
1-Respect des libertés, des droits et l’éloignement des formes et pratiques des groupes nuisibles à l’honneur de l’autorité civile et permettre à la militante Mariem Mint Cheikh de jouir de tous ses droits et la permission de ses siens de la visiter immédiatement.
2-Appelle l’ensemble de s’éloigner des situations de tension et d’agressivité qui est inadéquate avec le contexte actuel du pays qui impose la solidarité, l’entente et la cohésion au lieu de la dispersion et de la haine.
3- Invite les autorités à travailler dans l’enracinement de l’amour, de la culture de la justice et de l’équité entre tous les citoyens et toutes les composantes de notre chère Mauritanie.
Source : AFCF