IRA PAIE LE PRIX FORT DANS SON FACE A FACE DE LA RELIGION

Trois activistes d’IRA, ont été arrêtés, Vendredi 24 Octobre, suite à une altercation entre eux et des fidèles à la mosquée saoudienne. Les trois activistes sont : l’érudit Brahim Ould Jiddou, Alioune Sow et Salem Vall.Ils ont été incarcérés au commissariat 1 de Tevragh-Zeina, sur instruction des hautes autorités de l’Etat.

L’altercation a eu lieu lorsque l’un des militants a récusé le contenu du sermon de l’imam Lemrabott Ould Habibou Rahmane. Dans cette khotba, l’imam  a indexé ce qu’il a appelé des «  groupuscules dangereux à la solde d’Israël en vue de s’attaquer à l’Islam », «  ils s’opposent à certains fondements de l’Islam ». En d’autres termes, l’esclavage qui pour les érudits « bidhanes » est un pilier de leur « religion » selon leur livre référence, le traité de Khlil.

A la fin de la prière, les activistes ont réagi et ont manifesté leur désapprobation du contenu de ce sermon qu’ils considèrent anti islamique et qui accuse directement ou indirectement toute une communauté d’apostasie. L’un des activistes a dit littéralement « la prière derrière cet imam ne suffit pas et vous devez recommencer votre prière ». Une dispute s’en est suivie. L’imam en personne était partie prenante ce qui ne sied pas à une personnalité de son envergure.

Ceci n’est pas un fait divers anodin, ni l’histoire d’un individu qui s’en est pris à un imam réputé pour son exploitation de la tribune de la mosquée pour étaler ses états d’âme personnels, pour vilipender IRA, et pour courtiser le pouvoir. Le problème dénote de l’intention des imams »bidhanes » d’utiliser les tribunes des mosquées pour diaboliser IRA , son leader, les haratines plus généralement, et cela depuis l’autodafé de 2012. Seulement, la jeunesse d’IRA a décidé de s’opposer énergiquement à ce dessein en contrecarrant les arguments des imams par les véritables arguments de l’Islam. Il est fini le temps où certains s’immunisant derrière la sainteté des tribunes des mosquées, du titre d’imam se permettent d’accuser d’apostasie une communauté qui a juré de purifier l’Islam de toutes les idées moyenâgeuses ; surtout l’esclavage et tout ce qui lui est rattaché comme viol des femmes, séparation des membres d’une même famille, bref toutes les fausses interprétations de la religion de la liberté, de la justice et de la fraternité.

Le premier responsable de ce qui est arrivé à la mosquée centrale est l’imam lui-même. Pourquoi  n’a-t-il pas été interpellé ? Puis les activistes d’IRA( dans le pire des cas) sont coupables d’avoir pris part à une dispute. Et l’autre partie, pourquoi n’est-elle pas interrogée ? Ou bien les haratines n’ont aucun droit à défendre leur dignité, leur religion même si quelqu’un de ce rang se permet de les accuser d’apostasie ? Ou bien le président a commencer à mettre en œuvre son engagement envers ses proches à combattre les victimes de l’esclavage, de l’apostasie qui ,oseraient se dresser et dire non à l’avilissement.

IRA, tout en apportant son soutien indéfectible à ses militants,

—dénonce la stratégie des imams « bidhanes » qui s’attaquent aux haratines  au vu et au su de tout le monde, surtout de l’état et de ses différentes structures.

Nouakchott le 25 Octobre 2014
La commission de communication