Jamil Mansour, l’ancien président du Tawassoul, a déclaré que ce que vit la Mauritanie pendant cette période est similaire aux périodes de transition, même si ce qui s’est passé a été une élection libre et démocratique.

Mansour a ajouté lors d’un symposium du Centre Mabda qu’il y a des signes d’ouverture démocratique, notamment la rencontre du président avec l’opposition, appelle à la participation des activités nationales et à la présence dans les médias officiels des débats avec l’opposition, bien que tout cela reste sans l’ouverture politique à un dialogue national exigé.

Jamil Mansour a demandé si cette ouverture est suffisante, elle est encore incomplète, confirmant sa compréhension du gradualisme et de la nécessité du temps, mais il y a des choses qui confirment l’ouverture.

Jamil Mansour a déclaré que la Mauritanie vit deux questions étroitement liées, qui sont la question politique nationale et la question ethnique nationale, ajoutant que toute ouverture doit inclure ces deux points. Il a ajouté qu’il comprend cette progression lente et qu’il est important de ne pas faire pression sur le gouvernement jusqu’à ce qu’il trouve la place pour agir.

Enfin Jamil a conclut que le dialogue national est une discussion, une délibération entre les acteurs politiques afin de parvenir à une solution et à de nombreuses choses, auxquelles l’État doit prêter attention.

Par Moustapha Sidiya

Source : Senalioune