« Les trois hôtels de la capitale contactés pour abriter la conférence de presse, se sont tous excusés au finish de l’accueillir, prétextant l’absence d’une autorisation écrite, alors que l’un d’eux s’est dit disposé à l’abriter gratuitement, à condition de recevoir le récépissé écrit », a-t-il révélé.
« Le Hakem du ksar a continué de refuser l’autorisation écrite de la conférence de presse », a-t-il dit, soulignant que la chaine TV Chinguitti s’est excusée de la retransmission directe de la conférence de presse, refusant ultérieurement de répondre au téléphone, bien qu’il était convenu précédemment avec elle de fournir ce service », a-t-il poursuivi.
« Une autre chaine TV (nom non révélé) a signalé aux organisateurs l’existence de pressions exercées sur elle, l’ayant contraint à renoncer à la diffusion directe de la conférence de presse, malgré un accord signé avec elle à ce propos », a-t-il indiqué.
« La chaine TV Sahel contactée ultérieurement s’est trouvée confrontée à des problèmes liés au signal de diffusion », a-t-il dit, précisant que le propriétaire de l’appareil de diffusion avec lequel, un accord a été trouvé, a signalé le manque d’une pièce.
L’ex-président a évoqué enfin les persécutions dont il a fait l’objet, occasionnant des défaillances techniques, à l’origine du retard de la conférence de presse de plusieurs heures.
Par Al-akhbar,
Traduit de l’Arabe par Cridem
A propos de la référence de l’UPR….
« L’objectif de la référence est de servir de couverture pour infiltrer illégalement la loi fondamentale et je ne sais pas si elle n’est pas aussi contraire à la religion », a affirmé l’ex-président.
« Les parlementaires, les maires, les cadres et les notables ont surfé sur cette polémique sur la référence sans avoir conscience de sa signification », a-t-il dit, précisant qu’ils s’activent sur orientation du gouvernement.
« Le Premier ministre chargé de restructurer le parti, pourrait lui aussi n’avoir aucun lien avec le parti », a-t-il signalé.
« Si ce qui s’était passé était conforme à la loi et à la constitution, je l’aurais accepté, mais je n’ai rien trouvé de bienséant à la loi dans tout ce qui s’est déroulé », a-t-il poursuivi.
« Il n’est pas admissible que certaines personnalités précises soient membres du parti, au moment où, en ma qualité de membre fondateur et porteur de la carte d’adhérent n°1, je suis considéré étranger à cette formation », a-t-il dit.
Par Al-akhbar,
Traduit de l’Arabe par Cridem
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La référence de l’UPR, « une idée folle et un faux et usage de faux »
L’ex-président mauritanien Mohamed Ould Abdel Aziz s’est dit opposé au fait que le président Mohamed Ould Ghazouani soit une référence au parti, disant que c’est contraire à la constitution et aux lois, au cours d’une conférence de presse organisée tardivement, le jeudi soir 19 décembre courant.
« La référence est supérieure à la présidence d’un parti, laquelle est interdite par la constitution », a-t-il ajouté.
« La référence est une question différente, une idée folle et un faux et usage de faux », a-t-il dit, soulignant qu’elle n’a pas de fondement légal, moral ou immatériel.
« La référence c’est comme le 3e mandat, dont certains se sont bousculés pour la soutenir exactement comme cela était le cas du 3e mandat, en dépit de son caractère inconstitutionnel », a-t-il ajouté, rappelant que cette question a été formellement stoppée.
« Le 3e mandat peut être légal à la différence de la référence, qui n’existe ni dans la loi, ni dans la constitution », a-t-il dit.
Par Al-akhbar,
Traduit de l’Arabe par Cridem
Sur les raisons de son retour au pays, Aziz a dit
« Mon ingérence et mon retour au pays sont motivés par mes craintes pour l’avenir de la démocratie », a affirmé l’ex-président mauritanien Mohamed Ould Abdel Aziz, au cours d’une conférence de presse organisée tardivement, le jeudi soir 19 décembre courant.
« Mon objectif à travers l’exercice de la politique n’est pas de revenir au pouvoir, mais bien au contraire, c’est d’enraciner la pratique démocratique », a-t-il dit.
L’ex-président a critiqué la nomination du ministre du pétrole, de l’énergie et des mines Mohamed Ould Abdel Vettah, à la présidence du Comité Directeur Provisoire du parti de l’Union Pour la République (UPR), implicitant sa qualité de membre du gouvernement, soulignant qu’en principe le secrétaire général n’est pas membre du CDP pour le présider.
Il s’est dit également surpris par l’invention d’une crise après avoir présidé en personne une réunion dudit Comité dont il est l’un de ses fondateurs et dont il détient la carte d’adhérent n°1.
La réunion des députés pour légitimer la référence du parti au président mauritanien, Mohamed Ould Ghazouani, est illégale et ne relève pas de leurs compétences, a-t-il affirmé, rappelant que les parlementaires et les délégués leur ont emboité le pas.
À propos des options possibles, Ould Abdel Aziz dit :
Le président et le vice-président du parti considèrent que ce qui s’est passé est illégal, et que c’est l’État qui l’a fait, à travers l’’ingérence de ministres et de responsables, et même u Premier ministre, par le biais d’une commission chargée de restructurer le parti, considérant qu’ils ne peuvent porter les armes et que leur attention sur l’illégalité de ces actions leur sera rappelée.
Le président auquel ils ont octroyé la référence du parti n’était pas membré de l’UPR et ne s’est pas constitué candidat à l’élection présidentielle en son nom, a-t-il ajouté, affirmant que même les États dictatoriaux ont honte de porter cette qualité.
« Même si nous supposons qu’il s’agit du parti-Etat, le parti ne fera pas, en cas de victoire de Sidi Mohamed Ould Boubacar ou de Biram Dah Abeid, sa référence ? »
Par Alakhbar,
Traduit de l’Arabe par Cridem