Le 14/12/2019 – Le Rénovateur Quotidien
Tout porte à le croire. Le congrès de l’UPR prévu fin décembre est un rendez-vous décisif pour départager les deux « pachydermes ».
Sur fonds de velléités de contrôle des rênes du parti. Entre l’ex-président Mohamed Ould Abdel Aziz fondateur du parti et son successeur Mohamed El Ghazouani qui sortira vainqueur d’un bras de fer pour mériter d’être le maitre légitime du jeu politique au sein de cette formation qui hier battait le tam-tam pour Aziz et aujourd’hui joue dans sa majorité du violon à Ghazouani?
Ce dernier élu président dès le premier tour de la présidentielle 2019 engage une bataille sans merci pour réussir son OPA sur le parti que revendique son prédécesseur lui aussi intraitable encore sur les bords et abords pour accepter que « son patrimoine politique » soit cédé si facilement à l’actuel locataire du palais brun qu’il avait en plus parrainé sans un seul instant penser à la tournure dramatique des événements en cours.
En refusant le report du prochain congrès d’un pouce, le président Ghazouani est bien en ordre de bataille pour faire basculer le poids de la balance de son côté. Ceux qui jouent aux médiateurs savent que le congrès n’est qu’une simple formalité pour entériner ce que la majorité des poids lourds de l’upr ont cautionné à savoir la mise à l’écart de leur « terreur » d’hier.
Sachant que l’homme ne s’avouera jamais vaincu quoique que la défaite soit humiliante. D’ici là il doit choisir entre deux options : se plier à la volonté de sa majorité pour signer sont retrait de la scène politique ou subir l’amer échec d’une résistance suicidaire qui risque de consacrer à ses dépens l’ouverture d’une enquête parlementaire sur des présumées affaires de gabegie que certains députés s’attèlent à exhiber au grand jour.