Double crime : les 4 jeunes maures en plus maltraitent un handicapé mental…

Face à cette terrible vidéo qui circule montrant 4 jeunes maures en train de prier en ricanant, les islamistes mauritaniens casseurs de forgerons semblent être devenus sourds, muets et aveugles comme des égarés. On attend toujours l’avis d’Oumeir, prix unesco, qui réclamait contre le jeune forgeron qu’on applique la loi, à savoir la peine de mort, pour préserver la paix sociale et pour qui le mollah Dedew est plus sacré que la république…

Il devient de plus en plus clair que si ces jeunes étaient des hratines, des négro-mauritaniens ou des forgerons, on aurait déjà au moins su leur nom de famille vu qu’on peut les reconnaître facilement et le nom de famille est la première chose qu’on salit dans ce pays. Combien de gens connaissent le prénom du jeune forgeron enfermé sans procès jusqu’à ce jour et dont le premier avocat a dû se rétracter car la foule en délire a commencé à s’en prendre à sa famille ? Tout le monde ne l’appelle que Ould M’kheitir…

Laissons cette affaire de prière qui risque de condamner aussi ces jeunes à mort suivant la célérité de l’accusation publique chez nous mais reconnaissons au moins qu’il y a là une preuve manifeste que la couleur de la peau, la race et la place dans la sordide échelle féodale impliquent des réactions différentes des défenseurs zélés de la religion chez nous. Dieu suffit comme témoin… Il suffit tellement comme témoin que tous ceux qui ont trempé dans la machination visant à détruire à jamais la vie du jeune forgeron militant sans procès, en intimidant jusqu’à son avocat, ont payé le prix de leur indignation sélective, devenue flagrante…

En effet, après l’affaire du forgeron vint l’affaire du coran profané qui n’a impliqué que des maures et surtout un imam arrêté dix jours et relâché sans que l’on sache s’il a été blanchi ou gracié. La confrérie islamiste est restée timide face aux accusations du pouvoir via son ministre de la communication accusant les islamistes d’être derrière cette affaire. L’imam fut libéré, l’affaire fut classée et le forgeron est toujours en prison.

N’oublions pas la sinistre affaire de Ould Dedew molesté au sortir de la mosquée par un de ses  anciens plus proches collaborateurs pour une sombre affaire de mœurs.

Voilà maintenant que des jeunes maures sont vus en train non seulement de prier en ricanant mais surtout d’humilier l’imam qui semble être un handicapé mental ! Double crime… Comment peut-on se moquer d’un handicapé mental qui essaye de prier comme on lui a appris mais qui n’arrive pas à cause de son handicap et les autres qui rient et l’un qui lui stimule, par deux fois, le derrière avec son doigt pendant que le handicapé prie ?

Laissons l’affaire de la prière, Dieu suffit comme témoin, mais comment laisser passer cette humiliation en se servant de la prière ? Les jeunes payent ce moment infâme en devenant célèbres par un coup du sort. Le sort de ce handicapé mental présumé est celui de bien d’autres qui, chez nous, sont ainsi humiliés par leurs pseudos amis. Qui ne sait pas que les enfants chez nous aspergent les chats d’essence et allument le tout pour voir le chat courir tout feu tout flamme jusqu’à s’effondrer ? Qui ne sait pas le sort qu’on réserve aux chiens des rues ? Qui ne sait pas comment les animaux sont maltraités chez nous comme les humains y sont humiliés ?

L’indifférence face au sort réservé à ce handicapé mental est à l’image de l’indifférence face au  sort du jeune forgeron, comme l’indifférence générale face au malheur qui nous entoure car nous avons pris l’habitude de voir l’injustice, le malheur, l’humiliation  et la torture psychologique.

Laissons ces jeunes tranquilles, ils doivent trembler actuellement mais prenons juste le temps de constater ce que vaut notre indignation sélective, notre justice religieuse, politique et sociale et ce devant Dieu qui suffit comme témoin…

Le silence aujourd’hui assourdissant des hystériques hier devant l’affaire du jeune forgeron coûtera cher à la société maure car elle devra affronter longtemps le miroir des crimes impunis…

Chezvlane