Mes Chers Humanitaires, nous sommes une communauté de descendants d’esclaves considérés comme des esclaves de la communauté noire de soninkés :
Nous, victimes de pratiques esclavagistes qualifiées d’esclavage déguisé qui a ruiné notre existence depuis presque un siècle dans nos propres villes et villages comme à Kaedi et Djeol -Mauritanie.Les jeunes cadres issus de cette communauté des sans voix dont la dignité bafouée par un petit groupe de familles qui se dit Féodale jouant le rôle d’interface entre l’état et Nous , qui contribue constamment à notre discrimination sur tous les plans car nous ignorés par le pouvoir, nous classés dans des noms de familles stigmatisés esclaves par l’état depuis plus d’un siècle.
Nos familles sont considérées comme des étrangers dans nos propres localités sans parler du plan national, ne pouvant rien posséder ou obtenir du pouvoir.
Pour lutter contre cette situation cruelle minant nos espoirs, plongeant nos familles dans la pauvreté latente et la misère car aucun n’a droit d’intégrer dans la fonction publique . Par ailleurs, si le pouvoir envisage de nommer un de nos cadres, il s’adresse à ces féodaux supposés représenter ( répondants) les soninkés dans son ensemble sur nos sujets pour occuper un poste , la réponse est claire , est que tu ne dois au plus grand jamais porter une telle responsabilité étant issu des esclaves pour diriger ou commander son maître féodal et absolu.
Depuis l’indépendance aucun cadre de cette communauté n’a occupé un poste , on a pas d’Entreprises , PME, Coopératives, Sociétés, Établissement , Fondations, GIE, GIS car nous sommes pas considérés comme des Mauritaniens.
Pour ce faire nous sommes tenus à lutter contre cette injustice mettant en cause :
– Authenticité de notre identité ethnique de soninké
-Notre appartenance officielle à cette communauté et notre de cité étant un groupe majoritaire et force démographique de tous les soninkés,
– Notre intégration socioprofessionnelle effective dans la vie publique,
– Obtention de nos droits civiques sans passer par aucune une interface ( c’est à dire les familles les féodales).
– Prise en charge de la problématique des femmes – enfants issus de l’esclavage. Sous le cout infernal de ce système de paupérisation à outrance d’un groupe encouragé par l’etat au profit d’un autre féodal .
Certaines familles féodales qui ont servi dans l’administration coloniale ont permis de stigmatiser nos familles comme esclaves non autochtones dans leurs lieux précités , et c’est la continuité de cette politique discriminatoire à ce jour. Tous les pouvoirs politiques de jadis étaient instruits sur ces bases en faveur de familles féodales ;en conséquence les descendants d’esclaves dont les grands parents constitués la main d’œuvre (les années 1800 ) n’ont jamais étaient connus ou considérés comme de citoyens.
Ces pratiques irréversibles chez les soninkés continuent à leur agissement dans un monde civilisé , démocrate du 21 éme siecle, c’est à la veille de élections présidentielles ,mois de Mai 2014 que nous engagé cette lutte pour cause les jeunes supposés feodaux ont décidé de boycotter ou de se retirer d’une coordination politique des militants Soninkés en faveur du président sortant mise en place par nos ainés car ALIOU Sakhanokho descendant d’esclave est le Coordinateur (c’est une responsabilité bénévole que j’ai prise).
Les jeunes féodaux sont allés initier un autre groupe de coordinateur soninké ce qui a déclenché ma révolte devant une situation étouffante que nous vivions très longtemps.
Voila , une partie fine de notre vie de descendants d’esclaves sans voix vous présentant une Plaidoirie dans une démarche sereine portée à l’attention particulière des activistes défenseurs de droit de l’Homme .
Nous sommes tenus de créer une Ligue Mauritanienne des Sans Voix (LMSV) et votre appui technique pour asseoir et développer une telle structure qui se veut un cadre formel d’Ecoute- d’Echange-Communication – de Prise en charge – de Lutte contre les pratiques esclavagiste – de Défense de Droits de l’Homme – de Recherche d’opportunités de développement pour en vue d’ une insertion socioprofessionnelle dans une société juste , respectueuse des libertés humaines.
Par Mr Aliou Sakhanokho
Porte-parole de la LMSV