Lancé depuis le 24 avril dernier, le recensement à vocation électorale pour le scrutin du 22 juin s’achève le 14 avril en cours. Et à quelques 48 heures de la date de clôture, les fils continuent à se former devant les bureaux des mairies, lieux d’enregistrement. En cette période du mois béni du Ramadan, ces citoyens bravent le soleil et les bousculades pour se faire inscrire sur la liste électorale et partant accomplir leur devoir civique le 22 juin. Mais contrairement aux élections municipales, régionales et législatives pour lesquelles les citoyens pouvaient s’inscrire dans leurs lieux de vote habituels, ce qui évitera des déplacements, cette fois-ci, ils doivent tous le faire dans les chefs-lieux des mairies. Résultats des courses, de longues files d’attente, toute la journée. Le constat est visible à Arafat, l’une des plus grosses circonscriptions électorales de Nouakchott. Une telle situation s’expliquerait par les changements de lieux de vote. En effet, lors des dernières élections, beaucoup de résidents de Nouakchott s’étaient inscrits, chacun chez lui, à l’intérieur du pays. L’enjeu a donc changé. C’est pour cette raison que le gouvernement doit prendre les dispositions nécessaires pour prolonger de quelques jours les inscriptions afin de permettre au maximum de citoyens de se faire enregistrer sur la liste électorale pour voter le 22 juin.