Le professeur Mohamed Yehdhih Ould Breideleil nous a surpris il y a deux jours, avec un magnifique sermon politique, prononcé à l’occasion de son soutien avec certains de ses collègues à la candidature du candidat à la présidence de M. Sidi Mohamed Ould Boubacar.
Le surprenant, en les paroles du professeur Mohamed Yehdhih n’est pas son choix de discours, car il nous a habitué à communiquer avec le public par le biais d’articles riches en références historiques et intellectuelles, bien meilleurs que ses discours oraux.
Il n’est pas étonnant que l’homme change de position politique, surtout que ses partisans, se sont dispersés parmi les candidats et n’ont plus de position électorale unifiée depuis des années.
Ce qui est vraiment étonnant, c’est l’ampleur des préjugés et des appréciations que portent les paroles de Ould Breideleil quant à « la dernière décennie des réalisations ».
Laquelle a coupé la langue à de nombreux idéologues et avant-gardistes qui monopolisaient les problèmes du peuple et de la nation en les confisquant pour leurs intérêts partisans égoïstes.
Le professeur a commencé par faire semblant de s’amuser comme s’il parlait tout seul et pensait à voix haute, en essayant de se convaincre d’une position qu’il sait porteuse de nombreux aspects contradictoires.
Ould Breideleil déclare qu’il a pris sa décision « sans réfléchir » parce que, selon ses dires, le pays se trouve « avant d’un incendie » et « dans une tragédie » ou un « coma ». La seule raison de tout cela, a-t-il déclaré, est « l’absence de débat et de dialogue ».
Le professeur ici, a, peut-être l’intention de dire que le dialogue doit se faire avec lui personnellement et avec son groupe restreint. Pourtant, cette décennie a été la plus importante de l’histoire de la Mauritanie en matière d’ouverture médiatique en direction de la population.
Elle a enregistré les dialogues politiques les plus importants qui ont fait de réelles concessions, et produit des améliorations constitutionnelles historiques qui resteront dans les mémoires des Mauritaniens pendant des décennies.
Le respect de la loi et de la constitution évoquées par notre professeur n’est, en fait, qu’une excuse pour soutenir son candidat. Il n’est pas possible, en cela, de faire plus d’ajout sur ce qu’a décidé le président de la République, M. Mohamed Ould Abdel Aziz, qui, malgré une majorité confortable au parlement et aux conseils municipaux, régionaux et le soutien populaire … a refusé de changer la constitution, préférant ne pas briguer un troisième mandat, et a présenté, pour la première fois dans la région arabe, une leçon de politique exemplaire.
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Traduit par adrar.info
Source : Adrar Info (Mauritanie)