Ce rapport du département d’Etat américain, révélé par certains confrères, épingle des cas de pratique de torture par les autorités sécuritaires, des arrestations arbitraires et à connotation politiques.
Le rapport a aussi indexé les conditions carcérales difficiles, les restrictions aux libertés de regroupement, cultuelles comme il pointe du doigt les violences conjugales notamment contre les femmes, la discrimination raciale de la part de certains cercles du gouvernement, l’interdiction de rapports sexuels, la persistance de l’esclavage et de ses séquelles doublées de restrictions à la liberté d’expression contre les Ongs.
Rappelons que ce rapport corsé sur la situation des droits de l’Homme en Mauritanie rendu public mercredi fait suite également à l’exclusion par l’exécutif américain de notre pays de l’initiative Agoa, effective depuis le 1er janvier 2019, et pour les mêmes accusations.
Source : Mauriweb (Mauritanie)