
Être mauritanien, c’est d’abord connaître, comprendre, accepter et aimer son pays. Ceci s’est avéré, pour moi, tout au long de mes pérégrinations intellectuelles, tout simplement de la haute voltige. Tellement le sujet demande, exige et comporte de gymnastiques et d’acrobaties à donner le tournis. Fort d’environ quatre millions d’habitants, mon pays s’est retrouvé peuplé, par une conjugaison de l’histoire et de la géographie, de quatre ethnies couvrant quelque deux ou trois cents tribus, réparties et redistribuées inéquitablement sur quatorze régions et quelques aires géographiques. Lire la suite