L’institution de l’opposition démocratique a exigé l’ouverture d’un « dialogue social sérieux » qui satisfait les revendications des dockers protestataires.
Elle a appelé également à la mise en place d’un « mécanisme durable chargé de parrainer la mise en œuvre des points sur lesquels les deux parties s’accordent ».
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Ils ne savent pas que les mentalités changent que l’aspiration à la juste est naturelle et que sa réalisation revêt un caractère providentiel.
L’esclavage, en Mauritanie, est bâti sur une idéologie qui se nourrit de règles islamiques et de coutumes. Les Imams, les Cheikhs, les Saints, les Chérifs (descendants du prophète), les Marabouts, alimentent constamment cette idéologie par la poésie, les adages, les dictons, les proverbes, la littérature parareligieuse, etc.. Les prêches sont un lieu privilégié pour répandre l’idéologie esclavagiste.
Il a fallu à Mohamed Ould Abdelaziz de recourir à deux putschs pour conquérir le pouvoir sur les ruines du système Maouiya.
Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdallahi et Ahmed Ould Daddah, deux anciens ministres du dernier cabinet du président Mokhtar Ould Daddah, passent au second tour de la présidentielle de 2007. La course au soutien des perdants du premier tour s’enclencha aussitôt.