Depuis 1960, date de l’indépendance de notre pays, c’est en tous cas la première fois qu’un régime en place accepte de laisser mener une enquête à propos d’un meurtre commis par des agents des forces de l’ordre ou par des hommes de loi. L‘expression « accepte » désigne bien entendu ici la volonté du régime d’établir toute la lumière sur cet homicide volontaire et probablement prémédité commis par des fonctionnaires dans l’exercice de leur fonction. Dans un édifice public, qui plus est.
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Passions d’enfance : Avant de tout oublier (15) / Par Ahmed Salem ould El Mokhtar (Cheddad)
De la « musique »
Plus tard des moyens de distraction moderne vont voir le jour. Venne Ould Elkhaye, un parent, va ramener du Sénégal un appareil stéréophonique, un tourne-disque. Les gens l’appelaient « musique ». Un public nombreux se rassemblait pour écouter des griots qui chantent alors qu’ils sont physiquement absents. Ça relevait plutôt du miracle. Quelques années plus tard, un bonhomme, le père d’un futur ami, Seyid Ould Youssef, originaire de la tribu de Tagaate (Brakna) et établi dans une collectivité voisine, va ramener un autre «miracle »: un poste radio. Continuer la lecture
L’Editorial du Calame : Supplice de la garrotte rétabli en Mauritanie ?
“Un climat de frayeur” : en Tunisie, les migrants subsahariens stigmatisés et agressés
Dysfonctionnement et écart de la CENI envers les Organisations de la Société Civile
ONU : Antonio Guterres dénonce le système économique imposé aux pays les moins avancés
Point de mire : Assassinat de Souvi Ould Cheine. « Affaire d’Etat ou affaire judiciaire » ?
Affaire de Zouerate : condamnation
Sécurité Alimentaire : 30.000 enfants mauritaniens menacés face au désengagement du gouvernement
Passions d’enfance : Avant de tout oublier (14) / Par Ahmed Salem Ould El Mokhtar (Cheddad)
« Elmahadhra » ou l’école coranique
Plusieurs heures de la journée étaient consacrées à la Mahadhra ou l’école coranique. Les enseignants, en fait souvent des enseignantes, dans la plupart des cas, étaient des mauresques blanches issues de la communauté Oulad Sid Elvalli. Celles-ci s’occupaient du cours coranique principalement parce qu’elles étaient plus libres. Parmi elles, on peut citer, Meyem Mint Ahmeyada, la vieille Mmatta Mint Mouhedhmni, vivant dans l’autre collectivité (Aznavir), presque centenaire, décédée il n’y a pas longtemps, ainsi que trois femmes, Emnatt (filles de) Bakar Elkori: Zahra, VatmaVall et Meyem. Aucun enfant ne vivait avec elles. Je soupçonnais qu’elles ne se soient jamais mariées. Ce qui reste à vérifier. Meyem Mint Bakar Elkori, la dernière, la plus jeune est aussi la plus sévère à l’égard des enfants. Meyem, plutôt belle, est à la fois bien bâtie et relativement grosse. Continuer la lecture


« Amène-moi des menottes et une corde ! » Si tant est que le commissaire Isselmou ould Sidewa ait réellement donné, aux alentours de 19h, cet ordre au brigadier Ahmed ould Mohammedou, chef de poste au commissariat de 2 le jeudi 9 Février dernier, ainsi que le rapportait, en notre édition N°1331 du 22 Février 2023, notre chroniqueur des faits divers, la question que posait celui-ci en conclusion de son article était lourde de sens : à quoi servit la corde que le commissaire avait demandée au brigadier ?
Les personnes venues d’Afrique subsaharienne sont la cible d’agressions en Tunisie depuis quelque temps.
Nous dénonçons le dysfonctionnement de la CENI dans le processus électoral prévu le 23 Mai 2023.
Le secrétaire général des Nations unies a vivement critiqué samedi le système économique mondial, qui profite selon lui aux seuls pays riches, en ouverture du sommet des Pays les moins avancés (PMA) à Doha.
Depuis 1960 date de l’indépendance de ce pays, c’est en tous cas pour la première fois qu’un régime en place accepte de laisser mener une enquête dans une affaire de meurtre commis par des agents des forces de l’ordre ou de la sécurité publique ou par des hommes de loi.
Réunie, le mercredi 1 mars 2023, la cour criminelle de Zouerate de la Wilaya du Tiris Zemour a condamné Bezeid Mahmoud Heibatt ( 63 ans) accusé de trafic de personnes à 10 de prison ferme assortie d’une amende de 5 millions d’ouguiyas ( 12500 euros) et à verser 10 millions d’ouguiyas ( 25.000 euros) de compensation à Mohamed Ould Lagdaf (40 ans) dont l’accusé exploitait la situation de vulnérabilité.
La vie de trente mille enfants mauritaniens malnutris est menacée par le non-respect du ministère de la Santé de ses engagements à payer les intrants nécessaires pour la prise en charge de la malnutrition sévère.