GENEVE (31 janvier 2018) – Une nouvelle loi adoptée en Mauritanie représentant une tentative positive pour lutter contre la discrimination, soulève de graves préoccupations pour les droits de l’homme et doit être réformée, a déclaré un groupe d’experts des droits de l’homme des Nations Unies. Lire la suite
Archives pour la catégorie Textes juridiques & Témoignages
La parole libérée des anciens esclaves (3) : Venus de nulle part, ils veulent s’en sortir dignement…
Dans le viseur du pouvoir et faute de moyens, les organisations abolitionnistes ont du mal à mettre en œuvre de réels programmes d’appui aux anciennes victimes. « Nous faisons face à des obstacles énormes posés, en grande partie et de manière invisible, par le pouvoir », dénonce le président de SOS Esclaves, Boubacar Messaoud. Lire la suite
La parole libérée des anciens esclaves (2)
Après des années de souffrance sillonnées d’humiliations et de privations, les anciens esclaves savourent, désormais, la liberté et recommencent une nouvelle vie, grâce à l’action conjuguée des abolitionnistes. Un nouveau combat pointe à l’horizon. Lire la suite
La Mauritanie devient le deuxième pays africain à s’engager pour mettre fin à l’esclavage moderne
Jean-Baptiste LABAT, un négrophobe tortionnaire aux Antilles
C’était au milieu des années 1690, aux Antilles où sévissait un prêtre chrétien négrophobe, particulièrement sadique. Outre les sévices corporels atroces dont il s’enorgueillissait de l’expertise, ce tortionnaire de LABAT anéantissait mentalement les captifs africains les plus compétents en matière spirituelle ; leur compétence étant vécue par ce criminel comme une concurrence déloyale aux plaisanteries chrétiennes dont Labat faisait un très riche commerce aux colonies .
Lettres de Louis HUNKANRIN, exilé de force, sur l’esclavage en Mauritanie
Les Maures considèrent les Noirs, en général, comme des captifs. Mais les Noirs qu’ils ont pu jusqu’ici capturer et réussi à mettre sous leur Joug sont, en particulier, les indigènes du Soudan et du Sénégal, ces Colonies étant à proximité de la Mauritanie et se trouvant aliéné être les greniers où ils vont, tous les ans, s’approvisionner en vivre dont leur pays désert est dépourvu et en captifs dont ils ont besoin pour leurs divers travaux, considérant eux-mêmes tout travail comme un déshonneur. Lire la suite
Article LA CROIX mai 2006
Témoignage d’un avocat
Cher tous,
je suis avocat et je m’appelle M’bareck O. El Hacen Sall, alias CHEIKH SALL. Comme tout avocat, je plaide devant les tribunaux mauritaniens. Bien que la langue dans laquelle j’ai étudié soit le français, je me suis attelé à apprivoiser l’Arabe, ce qui me permet de dépasser un obstacle majeur. Lire la suite
L’Etat mauritanien et le racisme anti-haratine (décembre 2004)
Dans ce texte, nous tenterons d’analyser la représention haratine dans l’échiquier politique
mauritanien. Du fait de l’esclavage, cette catégorie a toujours était exclue de l’exercice du pouvoir économique, politique etc.
Il faut attendre le régime de Haïdallah (1980-1984) pour voir le premier Hartani nommé comme gouverneur de région. A partir du coup d’Etat de Maawiya du 12 décembre 1984, on assiste à la nommination du premier hartini ministre. Aujourd’hui, il y a même un premier ministre haratine. Notons qu’il s’agit d’un hartani qui se réclame du parti Baath et par conséquent considère que les haratine sont des arabes. Or les arabes de Mauritanie, qu’il s’agisse des autorités, de ceux issus de certains partis politiques ou de la population maure elle-même nient la persistance de pratiques esclavagistes pour leurrer l’opinion internationale.
La diplomatie mauritanienne et l’esclavage
La diplomatie mauritanienne et l’esclavage
En l’an 2002, au Canada, l’Ambassadeur de Mauritanie, dans ce pays, Abderrahim Ould
Hadrami, a été accusé par les autorités canadiennes de pratiques esclavagistes.
En rejoignant son poste d’ambassadeur, Abderrahim Ould Hadrami et sa famille, étaient
accompagnées d’une très jeune Hartania (esclave).
Traditionnellement une femme berbère ou arabe ( ici il s’agit d’une berbère ) doit avoir une
esclave. Malgré sa jeunesse, la petite Hartania faisait tous les travaux de la maison : cuisine
(méchoui et thé), nettoyage de la résidence, faisait manger et coucher les petits enfants.
Elle dormait dans la cuisine à 2 heures du matin. Puis à 6 heures, elle était debout pour
préparer les enfants de l’Ambassadeur à aller à l’école. Elle les dépose et revient à la
résidence continuer le travail incessant.