
(A l’occasion de la Journée Mondiale contre la Corruption – 9 Décembre 2013 et suite aux différents séminaires consacrés à cette problématique)
1. Constat
En matière de corruption, la loi est claire : tout acte de corruption ou de trafic d’influence est passible d’une peine.
L’article 171 du code pénal dispose que : «Sera puni d’un emprisonnement de deux à dix ans et d’une amende double de la valeur des promesses agréées ou des choses reçues ou demandées, sans que ladite amende puisse être inférieure à 20.000 UM, quiconque aura sollicité ou agréé des offres ou promesses, sollicité ou reçu des dons pour ……… faire ou s’abstenir de faire……….rendre une décision………………….dissimuler………….. etc…….. ». (voir aussi les articles 172 à 177 du même code).
Pratique qui tend à la généralisation, la corruption est répartie sur toutes les surfaces du globe. De ce seul fait, il reste évident qu’aucune partie de la Terre, qu’aucun peuple ou pays en particulier n’a le monopole de cette tare. C’est dire aussi qu’en tout lieu et de tout temps, elle est et demeure une gangrène qui vit insidieusement et se développe – souvent à grandes enjambées – dans le corps de la société. Lire la suite