
Il à publié plusieurs ouvrages à ce sujet : Sarko en Afrique (Plon, 2008), avec Stephen Smith, Africafrance, (Fayard), 2014 et tout dernièrement Arrogant comme un Français en Afrique (Fayard), 2016.
II – Les coups militaires comme rythme national ?
Une certitude et une interrogation, au moins pour la Mauritanie. La certitude est d’expérience : les militaires ne peuvent être renversés que par d’autres militaires. L’interrogation ne peut être tranchée : la présidence de Moktar Ould Daddah ne pouvait-elle prendre fin de manière régulière selon la Constitution en vigueur ? De même, la présidence de Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdallahi ?
Tandis que je prépare l’édition des chroniques de ce journal, pour les grandes dates de la Mauritanie contemporaine, et que vont reprendre une seconde série de ces anniversaires mais centrée sur la période 2005-2010 ayant donné naissance à l’état de fait actuel, ainsi que la publication de documents diplomatiques français sur la guerre du Sahara, il m’a semblé utile de faire le point sur l’ensemble de l’histoire nationale, en forme de synthèses mais, aussi, de questions. Celles-ci sont ouvertes au dialogue des lecteurs : b.fdef@wanadoo.fr ou aux bons soins du journal qui transmettra. Lire la suite
Les mauritaniens, les amis de la Mauritanie, l’ensemble des milieux politiques, associatifs africains et français sont conviés à LA CONFÉRENCE DU PRÉSIDENT D’IRA (INITIATIVE POUR LA RÉSURGENCE ABOLITIONNISTE), BIRAM DAH ABEID. Lire la suite
Plusieurs fois piétinée par l’armée nationale, sous les applaudissements d’un peuple ignorant et affamé, notre constitution a perdu tout son intérêt et surtout toute sa légitimité. Elle est devenue au fil du temps l’apanage des officiers usurpateurs qui la considèrent comme une simple note de service qu’ils peuvent changer selon leur humeur ou leurs intérêts égoïstes.
Le Calame : Il y a quelques jours, les dockers du PANPA ont débrayé, avant de suspendre leur mouvement. Des négociations sont en cours, entre le ministère et les partenaires (patronat, délégués travailleurs, syndicats…). Ces grèves sont devenues récurrentes. A votre avis, pourquoi ?
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