Pour contrecarrer l’exploitation abusive de l’Islam ( religion du juste milieu, de la tolérance, de l’ouverture, de la justice et de l’égalité sociale), par des obscurantistes extrémistes, des jeunes Mauritaniens ont créé à travers les réseaux sociaux, un mouvement dénommé : « Pour une Mauritanie laïque » qui s’affirme de plus en plus. Continuer la lecture →Déclaration : Au Guidimakha, les autorités favorisent l’apologie de l’esclavage
Mauritanie – Maintien en détention de deux membres de l’IRA-Mauritanie dans une prison isolée
Le député-maire de Rosso : « Je n’ai aucun problème avec le président Bodjiel… »
Racisme: l’Etat mauritanien brise un tabou
Trois questions à monsieur Ahmed Samba, cadre APP : « L’opposition doit changer de stratégie. Le boycott ne peut servir que le pouvoir »
16 March, 2017 
Le Calame : Quelle lecture faites-vous de la situation politique du pays, suite au dernier dialogue et à son corollaire, la modification de la Constitution visant à supprimer le Sénat, ouvrir des Conseils régionaux, modifier les couleurs du drapeau et les paroles de l’hymne national ?
Quand nos élus parlent de Racisme à l’Assemblée nationale
19-03-2017 –
Les députés de l’Assemblée nationale ont failli en venir aux mains vendredi dernier. En réaction à la mise au point du député Mahfoudh Ould Jeyid qui a demandé d’user exclusivement de la langue arabe dans les débats portant sur les amendements constitutionnels, sa collègue Saoudatou Wane fut toute en flamme. « La mise au point a des connotations racistes… Les Noirs n’abandonneront jamais ce pays » lui répliquera-t-elle.
Pourquoi notre sulfureux putschiste voulait supprimer hystériquement le Sénat ?!
19 March, 2017 –
«
Il faut que le pouvoir arrête le pouvoir », criait au 18eme siècle Montesquieu. Le grand théoricien des Checks & Balances n’avait pas tort. Au contraire, ses principes élaborés sur la séparation des pouvoirs sont plus que jamais d’actualité partout à travers le monde.
« Il faut que le pouvoir arrête le pouvoir », criait au 18eme siècle Montesquieu. Le grand théoricien des Checks & Balances n’avait pas tort. Au contraire, ses principes élaborés sur la séparation des pouvoirs sont plus que jamais d’actualité partout à travers le monde. Continuer la lecture

Sous la pression continue des mouvements abolitionnistes et de la communauté internationale qui exige de l’Etat l’abolition définitive de l’esclavage en Mauritanie, les autorités mauritaniennes ont décrété le 6 mars « journée nationale dédiée à la lutte contre les séquelles de l’esclavage ».
Les défenseurs des droits humains Abdellahi Matalla Saleck et Moussa Bilal Biram sont toujours détenus dans un endroit isolé en Mauritanie, quatre mois après leur transfert hors d’une prison de Zouérat.
Le député-maire de la capitale de la wilaya du Trarza, Mr Sidi Mohamed Diarra a dit qu’il n’y a aucun problème entre lui et le président du parti El Wiam, M.Bodjiel Ould Houmeid. Contrairement à ce d’aucuns pensent et même avancent, il a de l’estime pour Bodjiel qui est le premier à guider ses pas dans la politique. Les rapports qui me lient à Bodjiel sont excellents, affirme-t-il.
Le racisme sévit en Mauritanie depuis plusieurs décennies, et maintenant les garants de l’exécutif veulent que cela cesse dans toutes ces formes. C’est d’ailleurs, dans cette perspective que le conseil des ministres du jeudi dernier, 16 mars 2017 a examiné et adopté « un projet de loi visant l’incrimination de ce phénomène infâme ».
L’expert constitutionnel Mohamed Lemine Ould Dahi a déclaré que la solution constitutionnelle à la situation actuelle de la Mauritanie après le rejet par le Sénat du projet de modification de la Constitution est la démission du président et de son gouvernement, en soulignant qu’un précédent constitutionnel en ce domaine a été vécu par l’ex-président français le général de Gaulle.
L’organisation des droits humains SOS Esclaves organise du 13 au 16 mars 2017 un atelier d’échanges auquel participent plus d’une vingtaine de magistrats dont des procureurs de la république de wilayas, des juges d’instruction de tribunaux, des conseillers du parquet, des juges spéciaux des cours dédiées à la lutte contre l’esclavage et des greffiers.