Dans son commentaire de la déclaration de politique général du gouvernement présentée par le premier ministre, ce matin du samedi 24 novembre 2018, l’honorable député Idrissa Camara a énuméré plusieurs problèmes que rencontre notre population.
Son intervention devant les ministres et ses collègues députés a porter sur plusieurs points en particulier le problème d’état civil auquel notre diaspora se trouve confronté.
Après avoir remercié les membres du gouvernement et le président de l’assemblée national, l’honorable député fustige le bilan du gouvernement qui selon lui n’a aucun impacte positif sur la vie des citoyens surtout dans les domaines vitaux.
« En tout cas, soyez sûr que ces réalisations de votre programme de gouvernement, que ce soit dans le domaine de la santé, de l’éducation, de la justice, de l’assainissement et du développement n’ont eu aucun impact positif dans la vie des populations», martèle -t-il.
En suite il dénonce le comportement opportuniste et le traitement à géométrie variable vis-à-vis de nos compatriotes émigrés selon la rentabilité des services demandés par les citoyens.
« Comment pouvez-vous comprendre, que lorsque que nos émigrés se présentent dans nos consulats pour rapatrier des fonds, on leurs facilite la tâche, parce qu’en ce moment ce sont de vrais citoyens, par contre, s’ils reviennent au pays pour régulariser leurs document d’état civil, là ce sera un vrai parcours de combattant ! », s’insurge le député de Nouakchott.
Vue l’ampleur des dégâts causer par les difficultés liées au renouvèlement des passeports, monsieur Camara s’est appuyé sur un document fournit par l’Union des Associations du Guidimagha pour le Développement regroupant plus 44 villages dont ses habitants souffrent de ces conséquences.
En effet, à cause du non renouvèlement des passeports beaucoup d’émigrés se retrouvent au chômage et leurs familles au bord de l’extrême pauvreté :
« Vous avez une preuve palpable de l’assemblée générale organisée par l’Union des associations de Guidimakha pour développement, tenue le 10 septembre 2016, regroupant les représentants de ses 44 villages dans leur diversité ethnique. Les membres de l’assemblée ont réclamé le règlement de plusieurs problèmes en particulier celui de l’état civil des émigrés», informe-t-il.
Il clôture ses propos par ces interrogations :
Où est alors l’état de droit dont vous parlez ?
Où est la justice tant évoquée dans votre document, lorsqu’un député croupi arbitrairement derrière les barreaux ?
Source : Mauriweb (Mauritanie)