L’OCVIDH à travers son bureau exécutif et l’ensemble de ces militants ont constaté de graves dysfonctionnements de l’état, sa démission et sa faillite sur la gestion et le développement culturel, social et économique de la Mauritanie.
L’organisation contre les violations des Droits de l’Homme(L’OCVIDH) constate avec amertume le retour de la tyrannie et de la barbarie en ayant constaté le 08 octobre dernier une répression aveugle contre des manifestants pacifiques des militants de Droits de l’Homme devant l’assemblée nationale lors de l’ouverture de la session parlementaire initialement prévue le 1 octobre comme le stipule la constitution malheureusement violée pour des raisons inavouées.
Du fait d’attendre l’arrivée d’un ami du président pour lui tendre le perchoir, ainsi va la vie des Mauritaniens, dans la soumission et dans la démission totale.
En plus des fraudes de l’élection, de la lancinante question de Mauritaniens toujours non enrôlés et des expropriations de terre qui se prolifèrent avec la multiplication des humiliations et des intimidations quotidiennes des autorités de Nouakchott, s’ajoutent aujourd’hui d’autres difficultés aux jeunes bacheliers de 24 et 25 ans qui ne peuvent plus s’inscrire dans les universités de Nouakchott sous un honteux prétexte sur leur âge, alors que le pouvoir Mauritanien à travers ces séries de mesures inhumaines voire scélérates ne fait qu’accentuer la discrimination, l’exclusion et l’abrutissement de la jeunesse afin de permettre son éveil et sa prise de conscience sur un véritable état de Droit.
Il n’a pas échappé aux militants de constater que les enfants de plus de 10 ans de nombreux immigrés en France ou ailleurs vivent au pays sans avoir la possibilité d’aller à l’école faute de recensement des parents, eux-mêmes en situation de difficultés et de ras-le-bol pour avoir perdu tout leur droit civil. Faut-il s’attarder sur l’état calamiteux de l’éducation nationale ? Non car nous n’aurons nos yeux que pour pleurer. Justement arrêtons de pleurer !!!!
C’est donc dans cette ambiance de sonnette d’alerte et de sensibilisation que s’est tenue cette assemblée générale et l’accent a été mis par le bureau sur la vigilance quant à la répression des militants de l’IRA Mauritanie et de la volonté du pouvoir de vouloir confisquer le 27 octobre 2018 prochain les victoires des communes d’Elmina et d’Arafat après avoir tenté vainement sans succès celle de la Sebkha. La diabolisation actuelle de Tawassoul et ses alliés semble la formule du pouvoir autocratique pour asseoir sa suprématie sur la capitale après avoir échoué lamentablement dans ces communes urbaines de Nouakchott.
L’OCVIDH fait un appel pressant et sans calcul à l’opposition de l’intérieur et de l’extérieur à se souder davantage et à se concerter afin d’éviter la « Poutinisation » du pouvoir à travers les grandes manœuvres et gesticulations du pouvoir de Mohamed Ould Abdel Aziz.
Elle exige la libération sans condition du Président de l’IRA Biram Ould Dah Ould Abeid, arbitrairement maintenu en prison pour des raisons farfelues mais certainement liées à son combat contre l’esclavage et le racisme en Mauritanie sinon rien ne justifierait sa détention préventive.
La séance s’est levée après l’inventaire de tous les problèmes que vivent nos compatriotes, puis tous les militants à l’unanimité approuvent que les solutions sont dans nos mains et peuvent bien trouver des solutions durables ou définitives mais sans l’unité de l’opposition et le jeu infernal de trahison de nos hommes politiques et cadres, nous resterons éternellement la risée du monde.
Pour le bureau exécutif de l’OCVIDH,
Le président Diallo Tahirou
Fait à Massy ce 14 octobre 2018
Source : OCVIDH