L’ONG Initiative d’opposition aux Discours Extrémistes, à l’esclavage et au terrorisme a été très surprise par un « Droit de réponse à Ould Mbareck, président de l’ONG Initiative d’opposition aux Discours Extrémistes », qui nous tombe du ciel, paru dans Cridem, signé par l’un des proches parents du ministre Amédi Camara, répondant au nom de « Moustapha Camara » qui est à la tête d’un groupuscule d’extrémistes Soninké très dangereux pour la cohésion nationale, qui revendiquent la supériorité de la caste « noble soninké» sur d’autres citoyens.
Ils sont installés en France, en Afrique et aux USA, pelletons de malfaiteurs qui cherchent à détourner la vigilance des autorités Mauritaniennes sur leur combat contre l’esclavage et ses séquelles sur l’entendu du territoire national.
Malheureusement, ils sont soutenus par certains cadres du Guidimakha hauts placés dans l’administration qui échappent aux sanctions administratives et notre ONG regrette ce laxisme politico-administratif.
Un groupe d’avocats dirigés par le nommé Moustapha Camara débarque en force devant le procureur de Selibaby le 28 juin 2018, venant de Nouakchott directement pour se plaindre du président Mohamed Ould Mbareck sans raison, afin de stopper les activités de notre ONG dans la wilaya du Guidimakha.
Le procureur leur a répondu que notre ONG est reconnue et elle a le droit de porter plainte contre quiconque si elle a des preuves. Les hommes et les femmes impliqués dans la cooptation d’héritage de terres à caractère d’esclavage coutumier, sont tous malheureusement les parents du ministre et du président directeur l’agence Tadamoun.
Les audios que divulguent le groupuscule « democratia islamique » dans les réseaux sociaux, ne laissent aucun doute, ils défendent mordicus la continuité de l’esclavage coutumier et traditionnel qu’ils considèrent comme une culture à conserver même si elle est prohibée vis-à-vis des lois nationales et internationales.
Le 20 Janvier 2018, ci-joint les propos de Moustapha Camara président du groupe extrémiste dans un audio qui tonnent la terreur extrémiste : « Dans ce groupe Whatsapp, il n’y aura pas une seule femme parmi nous, jamais, ni caste maraboutique, ni esclave, ni Mangou (caste considérée dans le milieu soninké comme des modérateurs).
Que cela soit claire pour tous les membres ici; il n’y aura que nous les Tounkalémou « esclavagistes soi-disant nobles…. » Lien audio à vous de juger egalement: https://www.youtube.com/watch?v=Y3LBTC5fUeU
Notre ONG a été créée le 07 Juin 2010 à Nouakchott-Mauritanie. Elle lutte contre les Discours Extrémistes, contre l’esclavage et le terrorisme. Nous comptons remettre les propos de Moustapha Camara à la disposition de la justice Mauritanienne et à l’ambassade de la France en Mauritanie.
Notre ONG défend le respect de la dignité humaine sans contrepartie ni préjugé, elle n’a jamais introduit un dossier sans preuve ou témoignage de victimes, nous demandons l’application d’un dispositif juridique sur ceux qui violent les lois.
Ce sont les parents au village Daffort du ministre de l’environnement et du développement durable, M. Amédi Camara et le président directeur l’agence Tadamoun, M. Moussa Seydi Boubou Camara qui salissent l’image de leurs fils et non le contraire.
Pourquoi vous voulez inverser les rôles en plein jour ? Comment peut-on occuper de hautes fonctions au rang d’un ministre tout en soutenant ses parents à enfreindre, à transgresser les lois édictées, signées, votées à l’unanimité par l’assemblée nationale par un gouvernement dans lequel vous y participez?
D’autre part, les renseignements collectés sur le prête-nom signataire du fameux « droit de réponse » ne rassurent absolument pas. Moustapha Camara président du groupuscule extrémiste soninké est originaire de la Mauritanie mais n’est plus mauritanien, il réside en France, il le cache à l’administration Mauritanienne.
Il rentre illégalement sur le territoire Mauritanien depuis plusieurs années. Il est parti salir l’image de la Mauritanie en France pour obtenir le statut refugié avant de prendre la nationalité française sous forme de naturalisation. Dans ses vrais documents, on n’y trouve le nom d’un Boubacar Boudalla CAMARA, né à Dafort, pourtant, il parle et signe au nom de Moustapha Camara.
Un autre point d’éclaircissement, il n’a aucun niveau d’études, il a quitté l’école avec le niveau primaire donc en aucun cas, il ne peut produire un tel « droit de réponse », taillé sur-mesure pour salir l’image de notre organisation qui défend les droits de l’homme sur l’entendu du territoire national, pas seulement au Guidimakha.
C’est la même personne qui s’est portée garante pour la liberté provisoire dans le dossier de M. Fousseynou Bakari Coulibaly plus connu par Tapa Bakari Coulibaly, condamné pour l’apologie de l’esclavage à un an de la prison ferme. Il a versé 250 milles ouiguiyas, anciennes monnaie.
Des propos que Tapa Bakari avait tenu dans les groupes Whatsapp « democratia-islamique » que dirige Moustapha Camara. Cela montre le groupuscule qu’il dirige défi l’état Mauritanien en permanence sur le sol mauritanien et c’est très grave.
Notre ONG remercie le procureur de Selibaby, les cadis Selibaby-Ould Yengé, le gouverneur de Sélibaby, les préfets, les forces de l’ordre et l’ensemble l’administration locale. Nous remarquons l’absence d’un soutien peu qu’il soit,des élus et cadres de la région.
Chose très regrettable èvidement, des élus qui laissent à l’abandon des citoyens qui se font laminer par d’autres injustement. Notre ONG recommande aux organisations de défense des droits de l’homme à investir la wilaya du Guidimakha, car la tâche est énorme.
Les populations vivent dans l’antiquité, dans l’anarchie régie par une rigueur féodale. Notre ONG ne s’oppose pas à un ministre, ni directeur ect… mais aux violations des droits de l’homme.
Mohamed Ould Mbareck Président l’ONG Initiative d’opposition aux Discours Extrémistes, à l’esclavage et au terrorisme
Selibaby, le 04 juillet 2018
Source : Guidumakha (Mauritanie)