Le « MANIFESTE » qui a été proclamé, en avril 2013, plaide pour « les droits politiques, économiques et sociaux des Haratines au sein d’une Mauritanie unie, égalitaire et réconciliée avec elle-même ».
Se réclamant près de « 50% » de la population mauritanienne, les Harratines se disent « marginalisés » dans un pays qu’ils estiment dominés par leurs anciens maîtres, les Beïdanes, appelé « Maures blancs ».
Voir les statistiques tirées du Manifeste.
Le président du Manifeste, Me El Ide Mohameden Ould Mbarek, a appelé les Harratines et leurs anciens maîtres à travailler ensemble dans le respect mutuel.
Me Ide Mbarek a également plaidé en faveur des dockers au port de Nouakchott dont la majorité sont des Harratines. Il a invité le Gouvernement mauritanien à mettre fin aux « souffrances des dockers qui perdurent ».
L’esclavage a été aboli en Mauritanie depuis 1981. La première condamnation pour cette pratique a été prononcée 35 ans plus tard, (16 mai 2016) par la Cour Criminelle Spécialisée en matière de lutte contre l’esclavage de Néma (Est).
La Mauritanie a instauré trois Cours Criminelles Spécialisées en matière de lutte contre l’esclavage en vertu de loi n°2015-031 portant incrimination de l’esclavage et réprimant les pratiques esclavagistes.
Source : Alakhbar (Mauritanie)