Les participants ont réitéré leur volonté de continuer à faire de la zone franc un espace de dialogue ouvert, de coordination des politiques. Cet espace d’échanges, qui prend une dimension unique en Afrique, reste un facteur de stabilité et de développement.
La France s’est dite disposée à apporter une aide financière à la République du Congo, à hauteur de 135 millions d’euros sur trois ans, en vue d’améliorer sa situation macroéconomique. Mais, cette aide française est conditionnée à l’accord avec le FMI.
Cette réunion a été tenue dans un contexte économique marqué par une reprise de la croissance à l’échelle du continent africain. C’est pourquoi, les ministres des finances ont rappelé leur souhait d’œuvrer pour le développement des pays de la zone franc et de mettre en œuvre des politiques économiques soutenables susceptibles de promouvoir une croissance inclusive.
Les participants ont aussi souligné qu’une majorité de pays de la zone franc a conclu un programme avec le Fonds monétaire international (FMI), ce qui contribue à l’harmonisation des diagnostics à l’échelle sous-régional et à la coordination des politiques macroéconomiques, ainsi que des réformes économiques et financières mises en œuvre.
On aussi été abordés lors de la réunion les sujets suivants : Le changement de l’appellation FCFA, la révision du système de dépôt des états membres auprès du trésor public français ainsi que l’élargissement de la zone monétaire à d’autres États.
A ces questions, la France a répondu qu’il n’était pas question de changer le franc CFA ni de le rattacher au Dollar ou au Yen, et qu’elle refusait que l’Afrique de l’Ouest se désolidarise de la Zone CEMAC (Communauté Economique et Monétaire d’Afrique Centrale).
La France a aussi proposé une Congo, une aide de 135 millions d’euros en 2019 étalée sur 3 ans à condition de – garantir la transparence, qu’un accord soit trouvé avec le FMI et que la lutte contre la corruption soit améliorée.