Cette rencontre a donné lieu à des échauffourées entre partisans de l’Initiative de résurgence du mouvement abolitionniste (IRA) et les groupes soutenant la politique des autorités mauritaniennes en matière de promotion des droits humains.
A l’occasion de cette rencontre, Eric Goldstein, chef de la division Moyen-Orient/Afrique du Nord de HRW, a déploré la situation et le traitement de certaines catégories de militants en Mauritanie.
Commentant un récent rapport de l’organisation, il a affirmé que «les activistes ou ONG qui travaillent sur des sujets sensibles en Mauritanie, comme la discrimination, l’esclavage ou la nécessité de traduire en justice les auteurs d’abus commis dans le passé, sont confrontés à une répression sévère».
Le responsable régional de HRW a par la suite lancé un appel aux autorités mauritaniennes pour «le respect du droit à la liberté d’expression et d’association» conformément à leurs engagements internationaux et à la législation interne du pays.
Parlant d’une nouvelle loi contre la discrimination et la propagande à caractère racial, récemment adoptée par l’Assemblée nationale, Eric Goldstein a mis en garde contre «la tentation et les éventuels abus consistant à utiliser cette législation contre les défenseurs de droits humains dénonçant la marginalisation et l’exclusion de certaines catégories de la population».
Par notre correspondant à Nouakchott
Cheikh Sidya
Source : Le360 (Maroc)