Pour l’Etat ceux qui brandissent des slogans ou des banderoles dénonçant la discrimination, perturbent la stabilité du pays et sèment la haine et la division au sein des populations.
Le projet en question précise les termes suivants : « Quiconque encourage un discours incendiaire contre le rite officiel de la République Islamique de Mauritanie est puni d’un(1) an à cinq(5) ans d’emprisonnement. A cela s’ajoute une formulation au niveau des articles 17 et 18 sur la loi et la sécurité de l’État. »
Sur ce, le leader de IRA, Biram Ould Dah se sent visé par cette loi, car sa mission et son combat se base sur la discrimination et sur l’esclavage qui sévissent dans le pays depuis la nuit des temps.
Aujourd’hui en empêchant de parler de cet infâme, l’État veut paralyser Biram et son mouvement.
Est-ce une nouvelle technique pour piétiner le combat du leader du mouvement anti esclavagiste et l’opposant farouche de Abdel Ould Aziz ?
Diary N’diaye
Source : Les Mauritanies