L’activiste au sein du mouvement du 25 février Ahmed Ould Ebih a découvert au cours d’un séjour carcéral, des détenus issus de franges précaires, déférés à la maison d’arrêt de DarNaim à Nouakchott pour des délits dérisoires, sans valeur et surtout commis sans le moindre acte de violence.
Pour illustrer ce grave dysfonctionnement judiciaire qui place de nombreux jeunes dans les prisons, sans possibilité de bénéficier de jugement, il évoque deux cas dont les vols d’un sac de charbon et d’une paire de chaussures d’un Hammam.
La détention de personnes pour des délits mineurs passibles de peines légères (quelques mois) suscitent la lire des avocats qui ont régulièrement dénoncé ce problème, exigeant des autorités d y apporter des solutions urgentes et appropriées.
L’ordonnance n°2006.05 relative à l’aide juridique stipule dans son article 2: « les personnes dont les ressources sont insuffisantes pour faire valoir leurs droits en justice peuvent bénéficier d’une aide juridictionnelle pour les affaires pendantes devant les juridictions mauritaniennes ».
Traduit de l’Arabe par Cridem
Source : Tawary (Mauritanie)