Conférence de presse IRA-Mauritanie aujourd’hui mardi 22 mars 2016, au domicile de Birame Dah Abeid, au P.K 10 à Riadh, après que les hôtels et autres places publiques, par peur de représailles, selon ses militants, leur aient fermé leurs portes. Balla Touré et Abidine Ould Merzough ont abordé quatre points.
Premier point, les résultats de l’EPU 2016 de la Mauritanie devant le Conseil des droits de l’homme de l’ONU à Genève le 16 mars 2016.
Selon les intervenants, l’Etat mauritanien a enregistré une cuisante défaite lors de l’Examen périodique universel après avoir échoué à empêcher que 200 recommandations soient intégrées dans la liste débattue lors de la session de novembre 2015 et de n’avoir pas pu empêcher lors de la présence session à empêcher que 56 recommandations «très dérangeantes soient incluses dans la liste et ce, après plus de 2 semaines de négociations avec les Etats membres ».
Les 56 questions, selon la note diffusée en marge de la conférence de presse, «ne peuvent plus être rejetées, elles restent sur la table et serons suivies par les pays qui les ont adressées et ce, jusqu’à ce que la Mauritanie les satisfasse ». même au-delà des prochaines années.
Ils ont ensuite relevé les inquiétudes formulées par le Rapporteur spécial par rapport au maintien en détention des deux leaders, Birame Dah Abeid et Brahim Bilal Ramadan ainsi que par rapport à l’approbation d’un projet de loi sur les associations, contraires selon lui au droit international.
Deuxième point : la rencontre entre Ban Ki-Moon et Mohamed Abdel Aziz durant la visite du Secrétaire général de l’ONU en Mauritanie, visite durant laquelle il aurait exprimé, selon les intervenants, son incompréhension face à la non reconnaissance d’IRA, qui jouirait d’une reconnaissance internationale et de l’ONU. Il aurait aussi exprimé à Mohamed Abdel Aziz son mécontentement face au maintien arbitraire des leaders du mouvement en prison. Cette entrevue aurait été rapportée dans le compte-rendu officiel de Ban Ki-Moon après sa tournée en Mauritanie et au Sahara.
Troisième point : le dossier d’appel à cassation des leaders d’IRA devant la Cour Suprême. Selon Balla Touré, le dossier est fin prêt et pourrait passer incessamment en audience.
Quatrième point : le cas de Lemrabott Ould Mahmoud, cadre du mouvement IRA membre de la Coordination régionale de Nouadhibou. Sa voiture, qu’il avait mise à la disposition d’IRA pour ses courses, a été brûlé la nuit par des inconnus. Sa maison a même failli prendre feu et ce serait avec miracle que sa famille a été sauvée des flammes, selon Abidine. La police qui aurait un soi-transmis du Parquet de la République après la plainte déposée par l’intéressé aurait refusé, selon Balla Touré, d’ouvrir une enquête sur l’incident.
Ce qui fera dire à Abidine qu’après sa casquette d’Etat esclavagiste et raciste, la Mauritanie vient de se dote d’une autre casquette, celle d’un état terroriste.
Source : L’Authentique (Mauritanie)