Chapitre 7 :Djenke au pinacle de la sédition
A l’époque du glorieux mouvement patriotique des Kadihines (PKM), au milieu des héroïques années soixante-dix,Djenke la combattante fut l’un des bastions-phares ; fortifié et entièrement sous l’emprise de notre organisation…
Ceci, à l’instar de tout le pays. Elle fut la zone maquisarde pratiquement libérée, où le comité d’action révolutionnaire de Boutilimit détenait et maîtrisait l’initiative et à tout moment. Grâce à une structure tentaculaire, une vraie toile d’araignée, extrêmement opérationnelle, aguerrie et rompue aux techniques du maquis inextricable…
Nos capacités mobilisationnelles y furent exceptionnellement dynamiques, vigoureuses et promptes. Nos ramifications de base étaient étanches, engagées et résolues. Toute la contrée était conquise et bien acquise aux niveaux évidents et occultes.
C’était donc la période cruciale et décisive où toute une nation, confisquée et meurtrie luttait d’ardeur pour le démantèlement du spectre de l’occultisme ; de la pénitence injurieuse et du lourd carcan de la terreur qui engonçait le cou du peuple et entravait sa liberté.
C’était le point d’orgue du combat patriotique, l’immense soulèvement populaire. Le gigantesque sursaut en la prise de conscience ; celui de la mutation décisive et radicale ; du passage réussi au contrat intergénérationnel.au moyen d’une résurrection, certes pénible en sa gestation, mais significative et inéluctable.
La stratégie du harcèlement par la dispersion en la concomitance des actions d’hostilité firent de notre fabuleuse cité de crételle combative, une galaxie où le système répressif n’était plus qu’un monstre féroce, aux abois et mortellement blessé.
D’une part la résistance courageuse et farouche et d’autre la répression aveugle atteignirent le paroxysme. Notre organisation n’avait besoin que d’une petite heure pour mobiliser notre force de frappe dans tous les confins de Boutilimit. En ce bled, notre mobilisation des masses était permanente, spontanée et soutenue.
Mobilisation permanente
Partout l’animation, la propagande battaient leur plein. Toutes cérémonies ou attroupement étaient mis à profit pour vulgariser et propager les valeurs et notions du combat, combien légitime et patriotique pour la délivrance totale et effective d’une tutelle, de plus en plus arrogante.
Tout ceci face aux gigantesques moyens et dispositifs engagés par l’autorité en place. A savoir les forces de l’ordre aux pleins pouvoirs de Bekar-raccord et tantôt de Seck-Lehrour ; la pléthorique milice aux gourdins en massues aux lampes-torches à cinq piles et aux sifflets stridents ; en sus d’une obscure cinquième colonne d’indicateurs et d’autres sales mouchards.
En face de ces arsenaux impitoyables, une jeunesse inexplicable, patriotique et bouillonnante d’enthousiasme. Extrêmement dynamique et prête au sacrifice, même insurrectionnel ; puisque d’un niveau de conscience exceptionnellement levé et radical…
Nos hauts cadres ou cardinaux du conclave local (CARB), malgré leur statut de « clandos », furent en tout cas, omniprésents et fugaces, circonspects mais très courageux. Ces fugitifs furent bien nos Walters Scots, les chantres de la cause des damnés de la terre.
Desquels, feu Ahmedou ould Khatr (pomme de terre), Ismael ould Khalev, feuSidiya ould Cheikh (hâbleur), Yacoub (l’algérien), Brahim ould Ebetty, Abdellahi Fall (M’breyé), Ismael ould Memadi, YAcoub ould Mazouk, Mahmoud ould Salem(Ryad), feu Mohamed ould Saleck, Marietou mint M’haijib, Mahjoube mint Saleck, Dhrive ould Oumarou (Dérif), Brahim ould Abdel Jelil, Doudou Bah, Haroune ould Cheikh Sidiya (sosie de feu Yacoub), Bâ Mamadou Sidi, Haidara, etc.
Au niveau des barytons, il y avait feu Kader, Mohamed Moussa, Elemine ould Reghany, M’Bouki ould Oumarou, feu Abdellahi Dasna, feu Ahmed Salem ould Emir (Viet), Mohamed Vall ould Mohamed Saed (poussin), S’mé-ilatt (begueya),Meimou mint Mailim, Teslem mint Ahmed Sidi (Mint Khoubah), Vatimetou mint Ahmed Sidi (sa sœur), Mariem mint Ahmed Sidi (sa deuxième soeur), Mariem Touré, Mohamed ould Aboud, M’Raimaly, Said ould Ramdane, Sidi Mohamed (Lekoueidih), Dara, Eimane, feu N’Dahmoudi, etc. etc.
Quant à moi, comme tant d’autres avaient tout sacrifié et sans regret pour la patrie éternellement confisquée, j’avais la particularité d’être touche à tout et itinérant…
Tantôt, j’avais du service à Boutilimit (CARB), tantôt à Méderdra (CARM) ou àRosso (CARR)…
Terrible année
Chaque débrayage du lycée de Rosso me coûtait un renvoi. Je fus spécialiste des opérations à haut risque, souvent anarchiste, j l’avoue.
Je fus têtu, pugnace ignorant la peur, énergiquement jusqu’au boutiste, j’avais surtout la bosse du pugilat et des uppercuts ‘’en couteaux’’, en termes de boxe. Mais en self-défense, exclusivement. Par néologie de l’époque, certains collègues me taxaient de ‘’DELLAK’’. Puisque, Dieu merci, je ne porte aucun trait appartenant aux ‘’favoris de Henri III’’…
En effet, la contestation, sous toutes ses formes, avait atteint le sommet en cette brûlante année 1973. L’époque infernale où la sécheresse accablante, la précarité atroce et les terribles pandémies de choléra, rougeole, varicelle etc., emportaient des dizaines de milliers de victimes humaines, et animales, face à l’impuissance totale et irrémédiable…
Elle fut bien aussi celle des débrayages, des débordements et des blocages de toutes sortes. Celle de la chasse aux sorcières, de la répression effrénée et terrifiante, de toutes formes d’incarcération et de déportation.
Mais aussi et très héroïquement, elle fut celle de la lutte acharnée, de la belle et noble résistance, du sacrifice désintéressé et de l’engagement indomptable…
Ce fut enfin, l’étape décisive de la perfection suprême de l’idéal patriotique… Celui d’un peuple meurtri et longtemps incompris ; mais très combatif et persévérant… face à la fureur sans mesure d’un système honni et très largement décrié.
Cette très longue année fut essentiellement celle de trois cruels tops niveaux : celui d’une horrible misère, celui d’une aveugle et très violente répression, puis d’une lutte farouche et soutenue…
Elle fut enfin, l’époque exacte du plus noble des devoirs, l’INSURRECTION. Dont les conditions objectives furent amplement réunies…
La conjugaison exponentielle de ces phénomènes fut parfaitement à l’origine des grandes concessions politiques, économiques et sociales qui tombèrent à l’improviste. Créant la grande surprise parce qu’invraisemblables… Une renaissance fatidique et surprenante, voire une révolution tranquille, disait-on inspirée par les Kadihines.
Processus qui, malheureusement, ne fera pas long feu ; cinq ans et dix jours très précisément.
Pour des raisons qui demeurent ailleurs…
En ces temps, le décor boutilimittois comportait quelques trois repères assez évocateurs quant au rapport de force en la situation tendue qui prévalait naguère… Il fut successif en cette même année de grands malheurs et désarrois…
La gigantesque et spontanée manifestation (la flèche) qui se déclencha dès l’arrestation de l’infirmier Bâ Mamadou Sidi, le 23 février 1973…
L’opération-défi des graffitis du 29 mai qui coûta le démantèlement de la milice à jamais suite à la menace des fantômes des cimetières…
Le grand carnaval des Kadihines de BOUQ-BEIRA, suite à l’effroyable grande soif de Boutilimit…
En effet, monsieur Bâ Mamadou, de retour de Nouakchott, débarquait dans sa piaule du côté de l’école II… Dans ses bagages, il apportait le courrier du CARBqu’il dissimula sous le tapis… Un mouchard loin d’être allogène avait tout vu à travers les interstices de la porte que la gendarmerie défonçait à quatre heures du matin pour récupérer le lot du ‘’cri de l’opprimé’’ et autres publications, très dangereusement prohibés… Sidi fut ainsi appréhendé…
Très discrètement et minutieusement, la ‘’flèche’’ fut immédiatement synchronisée dans ses moindres détails pour surprendre Lehrour et son armée hétéroclite à 17 heures précises… Face au déluge humain en colère, ils restèrent de marbre. Au crépuscule, l’ami fut libéré sur ordre occulte pour éviter notre retour au pavé…
Trois mois après la flèche, fut la veille du 29 mai, où il fallait absolument tout vernir au rouge le plus éclatant… Dérif, notre chef de groupe et Viet pour écrire en français, Elemine et Dasne à la couverture-surveillance ; et moi, pour écrire en arabe… Et nous fûmes prêts pour l’heure ‘’H’’…
La milice avait pour chef un homme d’un zèle excessif malgré sa décrépitude évidente… Il était polygame et très froussard… L’un de ses foyers ‘’secrets’’ se situait sur la colline nord-est et, c’était de là, vers minuit, qu’il descendait pour superviser le quadrillage de la ville…
L’un de ses hommes, en l’occurrence le ‘’monsieur’’, avait déjà donné le ton en arpentant les rues où, il lançait le défi : « demain… dès que vous voyez… un seul trait… rouge… sur un mur, appelez-moi BATTAH. Le chien…
Quand, nous, frondeurs, décidâmes d’en finir avec eux, je me chargeai de la manœuvre… connaissant parfaitement leurs points faibles, leurs habitudes, leurs itinéraires, leurs combines, leur hypocrisie, leur frivolité, et surtout leur pétochardise ? Donc, éliminer la première quille et toutes les autres suivront, par transmission du choc !
Après un tour du côté de la nauséabonde poubelle de l’abattoir, nous fûmes au cimetière situé à l’est de ehel Mohamed el Yedali, au bas de la dune ; Viet, Dasne et moi … Sur la route que suivra le chef des patrouilleurs en quittant son ‘’coin secret’’.
Dans la nuit obscure, nous nous blottîmes parmi les tombes… Avec nos masques, nous fûmes réellement des totems terrifiants et vrais ancêtres des diables et des fantômes…
Vers une heure, l’homme descendait précipitamment la pente abrupte.
Au niveau de notre dispositif, je le grondais d’une voix grave et nasillarde, en serrant le nez des doigts : « vleyannnn ????? (UNTEL)
Il s’arrêta net, pétrifié, lâchant gourdin et lampe… Tapotant sa poitrine essoufflée : « bismi… l’lahi… r’rahmani… r’rahimi…. Il se retourna brusquement quand Viet le héla à son tour. Alors, il fit volte-face pour foncer à l’ouest…. Où le fantôme corné de Dasne le détourna vers l’oued d’euphorbes, au nord. Nous le contournâmes alors pour l’attendre plus loin… Affolé et essoufflé, il déboucha loin à l’ouest où, à la lisière du plus endiablé et dangereux cimetière du bled (ehel baçy), les trois vampires l’attendaient, barrant sa route… Alors, il s’écroula…
Et nous disparûmes en nous débarrassant des cornes et masques que nous portions… Ainsi, les autorités et la milice alertées, furent terrifiées et atterrées au chevet de leur héros, désormais hors service, qu’ils désertèrent tous…
Rafle massive
Cependant que les premières lueurs du lendemain dévoilèrent l’incandescence inédite du vernis rouge-éclatant que Dérif avait méticuleusement choisi… Même la tenue (veste) du garde en service à la préfecture portait son slogan : « 29 mai »pimpant neuf…
Boutilimit fut alors surpris par l’immensité de la courageuse besogne des Kadihines… Quant à ‘BATTAH’ qui avait disparu toute la nuit, il revenait en charge, mais penaud et sans équipement : « … Eeliye-bjamé-e…. leiman ou lehram…. Oulechedi-ye…. T’tamme…. Wil qassame… » (Je jure par tous les serments….) que ceux qui ont écrit sur les murs, ne sont autres que des diables-cornés, montés sur des ânes….
La ville étant giboyeuse, la rafle de Lehrour fut massive… Les étudiants de l’institut constituaient la moitié (une trentaine) des interpellés. Parce que « le piment », était convaincu et certain que les belles écritures arabes des murs, ne pouvaient appartenir qu’à une excellence arabisante de niveau supérieur…
L’interrogatoire musclé (filtrage) dura 72 heures et à l’issue, furent relaxés les Kadihines fichés : Riyad, Dasne, Haidara, Kader, Doudou, Bâ Sidi, Abdellah, Mohamed Moussa et moi… Dasne et moi, les plus jeunes, fûmes atrocement torturés, mais aucun ‘’accouchement’’…
Ce qui fâcha gravement Lehrour contre tous les damnés qu’il accouple par des menottes aux chevilles, tels des ânes au pâturage… Après quoi, il nous arrosa, à la forte pression du robinet. J’étais le partenaire de Mahmoud qui ne cessait de pisser après le supplice de l’eau… Il avait aussi un paquet de cigarettes qu’il ‘’sauva’’ de l’eau en le cachant parmi les persiennes de la fenêtre.
L’envie de fumer fut cuisante après la douche et une fois, mon « jumeau » m’en avait refusé, je ne pipai mot… le chiche… le pingre, je le prendrai au virage…. Pas plus d’un quart d’heure, après il se releva brusquement :
-Brahim…. Ouguev-jay (viens par là)
-Pourquoi ?
-On va pisser, un coup
-Je n’en ai pas l’envie… vas-y, toi seul
-Comment ? mais qu’est ce que cela veut dire ?…
-Sans réponse…
-Je t’en prie, mon cher.
Ne tenant presque plus le coup, il sortit le paquet, m’offrit une mèche que je refusai, puis deux, trois, quatre, puis cinq et à la sixième le paquet fut vide ! A notre retour, il me supplia de lui donner une mèche, je lui répondais que je ne lui cèderai qu’une seule minute pour pisser….
Au neuvième jour, ils furent tous libérés et moi seul déféré à Nouakchott par le gendarme BARA ! Lorsque le très courageux gendarme me présentait au procureur de la république, ce dernier me libéra illico… Parce que, semblait-il, je suis fils de Memadi… Bara et moi rentrâmes ensemble à Djenke…
A la mi- juillet, notre nouvelle monnaie nationale avait précisément quinze jours d’âge. Ce que la motopompe d’alimentation en eau de Boutilimit ignorait par sa mort sèche. Ce fut alors la rude pénurie alimentaire assortie de celle plus aigüe de la denrée indispensable en une période de sécheresse extrêmement torride et précaire.
Celle où les cortèges funèbres se succédaient sans cesse, pour ensevelir les vagues de victimes, souvent mal lavées pour les cas meilleurs… La misère qui empirait devenait de plus en plus intenable dans un univers d’insouciance évidente et cruelle…
Une démission explicite des autorités dites pourtant publiques… La situation devenue de gravité extrême, voire tragique, interpellait vivement les consciences…
Elle nécessitait une initiative énergique et consistante, même à outrance, pour sauver les vies humaines, désormais livrées au trépas qui faisait des ravages atroces… Au vu et su des gouvernants qui ignoraient complètement leurs gouvernés aux multiples et cuisants déboires.
C’était alors que nous vaillants damnés, engagions notre célèbre « opération-eau » de Bouqbeira au centre de notre fabuleuse Djenke. Je fus alors directeur de toute l’opération.
Quatre attelages réalisés, cordes et sceaux, (r’che et delou) pour occuper les quatre mâts du puits…Sur chaque r’che vingt à trente jeunes pour tirer l’eau sur 120 m environ.
Et la distribution commença aussitôt. Chaque jour, Bouq-beira fut pris d’assaut par le monde qui y grouillait nuit et jour grâce au dynamisme de nos équipes de puisage et surtout à l’accompagnement de nos belles héroïnes, nos très courageuses « AMAZONES ».
Ces sommets du charme en la grâce et la finesse féminines, imbibées d’une témérité sans égale. Elles nous gavaient d’animation, de collations, d’amuse-gueules, d’apéritifs. Une ambiance de fête permanente qui nous émoustillait tant, et soulageait notre endurance tirant les ‘’delou’’ de plus de 80kg.
Carnaval des Kadihines
Une atmosphère réjouissante et soutenue qui distillait parfaitement l’ennui inévitable que générait la très célèbre poussière très collante de Bouq-beira…
Au cours de notre troisième semaine fut l’arrivée des renforts. Nos collègues grévistes venus du Trarza, du Brakna, du Tagant et de Nouakchott. Ainsi donc la campagne de l’eau devenait le carnaval des Kadihines, et le cœur de Boutilimitbattait plus que par eux et pour eux seuls…
Quant à l’eau, elle coulait à flots… Désemparées, les autorités jouèrent multiples parodies, mais, à chaque fois, le résultat contrastait typiquement avec les mièvreries de sa source réputée fade et creuse… Elles décidèrent enfin de réveiller les vieux démons-reflexes de l’athéisme et de la prostitution auprès de la jemaà de la mosquée (conseil).
Harcelée par des canaux occultes, celle-ci déléguait le très honorable éruditAhmed ould Weddih à la tête d’une commission de sages au puits… D’abord, ils furent surpris par l’envergure réelle du travail abattu par l’ordre et la rigueur dans lesquels notre besogne s’exécutait. Ils avaient bien vu, tout le monde venir s’approvisionner ‘’suffisamment’’ et répartir accompagné de porteurs, sans qu’il ne fasse le moindre effort.
Je me présentai à eux quand ils me demandèrent d’une même voix qu’est ce que j’avais aux mains… Vivement j’arrachai les pansements ensanglantés, exhibant les paumes de mes mains déchiquetés par ‘’r’che’’…
Et, consternés, ils me demandèrent de les rejoindre à la mosquée pour comparaitre devant leur conseil et défendre ma cause…
Ce qui fut fait avec élégance et pas du tout gnognotte…
Puisque je repartais avec un lot hebdomadaire durant toute l’opération de cent milles de nos billets flambants neufs ; 200 kg de riz ; 24 pains de sucre ; 10 kgs de thé vert ; 40 litres d’huile et 48 boites de lait en poudre… Dotation que je récupérais chaque fin de semaine auprès d’une commission chargée de la collecte… j’avais ainsi dressé des tentes dans une très vaste cour où nos amazones inflexibles organisèrent à leur guise la célèbre cantine des Kadihines… Où les équipes se relayaient jour et nuit pour les repas copieux, l’ambiance à l’ombre et le repos…
Nous y organisions les concours de ‘’bouftance’’ pour mieux compenser les forces perdues ; puisque le riz bien préparé par nos héroïnes valait bien la surcharge gastrique… Nos champions en poids lourds furent : m’bouki, Said, Elemine, Dasne, S’mei-îlat, etc…
Ainsi, la denrée qui était introuvable fut très gracieusement disponibilisée très suffisamment et à toute heure… puisque les rouges étaient bien là-bas…
Source : Le Calame (Mauritanie)