Plusieurs centaines de Mauritaniennes transformées en esclaves sexuelles par de riches Saoudiens

 Plusieurs centaines de Mauritaniennes transformées en esclaves sexuelles par de riches Saoudiens Plusieurs centaines de Mauritaniennes transformées en esclaves sexuelles par de riches Saoudiens
De riches arabes saoudiens semblent avoir été tentés de « faire leurs courses »d’esclaves, notamment sexuelles, en Mauritanie, pays complaisant face à la traite humaine selon l’Obs.

Aminetou Mint el Moktar, la célèbre présidente de l’Association de femmes chefs de famille de Mauritanie, l’AFCF, révèle ce nouveau scandale de traite des femmes. « 200 jeunes filles, récemment parties de Mauritanie, sont déjà sur place, en Arabie saoudite. Elles sont séquestrées dans des cours de maisons, victimes de toutes les formes de maltraitances physiques, psychologiques et sexuelles », affirme-t-elle. 

Trois cent autres esclaves mauritaniennes seraient prêtes à partir, selonAminetou Mint el Moktar, qui est en contact avec les familles et a réussi à s’entretenir au téléphone avec une des victimes en Arabie saoudite, nous apprend l’Obs.

Elle dénonce au passage la complicité active de certaines administrations mauritaniennes qui ont fourni un grand nombre de passeports aux candidates au départ. Les autorités saoudiennes, qui ont octroyé beaucoup de visas, pourtant normalement difficiles à obtenir, semblent elles aussi responsables.

L’organisatrice du trafic a été entendue par la police mais laissée en liberté. 

Officiellement, ce sont des femmes mauritaniennes ordinaires qui viennent d’être envoyées en Arabie saoudite pour y accomplir un travail « normal », de« domestique ». Mais, en fait, ce sont des « harratines », de la caste des esclaves ou descendants d’esclaves de Mauritanie (près de 40% de la population). 

« La Mauritanie est le dernier État au monde à avoir aboli l’esclavage en 1981 », nous apprend l’Obs« Ce n’est qu’en 2007 que, sous la pression internationale, cette République islamique a criminalisé cette pratique largement répandue.

Mais, à ce jour, malgré quelque rares et très brefs séjours en prison, aucun maître n’a encore été condamné définitivement. Il y aurait toujours de 150.000 à 300.000 esclaves dans ce pays peuplé de quelque 3,5 millions d’habitants. Soit le plus fort taux d’esclaves au monde ». 

Source : Zinfos 974 (France)