Lors d’une conférence de presse tenue vendredi, les mandataires ont souligné leur détermination à empêcher la fraude et à protéger le droit du peuple à choisir celui qui le gouvernera lors des prochaines élections présidentielles, tenant la Commission électorale nationale indépendante (CENI) « entièrement responsable de ces dysfonctionnements et de leurs conséquences ».
Ils ont déclaré que la CENI a décidé de substituer aux réunions directes des discussions via un groupe WhatsApp.
Ils voient en cette décision un indicateur inquiétant de « l’absence d’une volonté sincère de parvenir à des élections équitables ».
Les mandataires estiment que la Commission n’a répondu qu’à un seul des douze points soulevés dans leur lettre, en tergiversant notamment sur le point relatif à la fourniture de copies de la liste électorale pour examen avant l’expiration de la période de recours.
Ils craignent que ce retard ne soit destiné à mettre à profit la période de recours pour se dérober des réformes nécessaires.
Les agents ont également exprimé leur inquiétude réaffirmant qu’un pourcentage important de la diaspora mauritanienne s’est vu refuser le droit de s’inscrire sur la liste électorale.
Ils ont souligné que le fait de ne pas ouvrir les centres d’inscription, de restreindre le processus d’inscription et de ne pas fournir les conditions appropriées empêche de nombreux citoyens de participer au processus électoral.