De mon retour du Sud, sur les terre des mes aïeux où jai passé un court séjours loin des brouhaha de la capitale, j’ai retrouvé la polémique sempiternelle dans les réseaux sociaux à Nouakchott.
Gy vaillant disait le visage extérieur véhiculé d’un pays est toujours lié à son image intérieure,
Ceci m’amène à poser deux questions , dont la première est :
Est ce que le bureau de presse de la présidence existe ? Si la réponse est oui, deux choses l’une, soit il ne joue pas pleinement son rôle, ou par ailleurs existent de cellules dormantes⁸ mal intentionnées proches du sérail qui cherchent à donner une image négative de la présidence pour lui créer des problèmes en ce moment crucial.
Les images qui circulent ces moments ci dont entre autres , celle des hommes d’affaires apportant leur soutien au président de la République , relayées largement par les réseaux sociaux montrant un seul visage de notre pays , faisant fi à sa diversité culturelle et linguistique peuvent être contre productives.
La seconde question, sommes nous résolus à créer un État nation au sens jacobin du terme, où vont se diluer tous les nivellement sociaux, laissant ainsi place à une citoyenneté pleine et entière qui serait la seule référence à la patrie?
Tous les discours solennels du président de la République appellent à l’équité et à mettre fin aux clichés de stigmatisation dont est victime une partie importante de notre population, malheureusement ceci est toujours resté au niveau de l’abstrait et du théorique, car ses collaborateurs n’ont pas su comprendre la portée de ses discours, qui reposent sur une vision stratégique à long terme.
De l’indépendance à nos jours, la Mauritanie a été toujours victime de l’hypocrisie de ses intectuels et l’insouciance de ses hommes politiques, conséquences ces crises récurrentes qui ne cessent de se développer en prenant de l’ampleur, lesquels problèmes nous devons y faire face avec courage et abnégation et ce pour le bien-être des générations futures, pour se faire, soyons conciliants et compréhensifs mais surtout déterminés.
Notre fragilité est telle qu’ aujourd’hui, il y’a une manière de tirer sur la corde d’un côté comme de l’autre qui peut la faire éclater. Restons prudents , sages et vigilants.
En un certain moment, le leader doit prendre à lui seul des décisions voir même des résolutions, et son excellence le président de la République doit prendre en ce moment solennel des mesures populaires révolutionnaires qui certes deplairont aux privilégiés adeptes du statiquo.
Les décisions :
1- Prendre des mesures contre ceux qui ramment en contre courant de sa vision stratégique,
2- Rompre avec l’idée que la récompense est aux grand électeurs, qui ne sont q’ulision,
3- Instaurer une politique favorisante à ceux qui ont vécu des injustices passées et qui le7 demeurent aujourd’hui sous d’autres formes,
4- Impliquer toutes les compétences dans la gestion de la chose publique.
Ces mesures une fois concrétisées, elles renforceront le front intérieur et développeront une carapace du front extérieur dont la geostrategie laisse présager des dangers potentiels en vue, et dont la présence des supplétifs russes ( forces wagners) dans nos frontières Est en constitue un exemple ulistratif, sans oublier biensur ce qui se passe au nord.
L’homme peut être son propre ennemi, s’il ne se remet pas en cause.
L’arrivée de l’actuel président a certes apaisé le climat social qui fut électrique lors de la décenie écoulée, des actes forts ont été posés dans le sens du vivre ensemble, des projets de développement engagés, mais les privilégiés de naissance ne ce cessent de manière subtile de le saboter.
Je me rappelle comme si c’était hier L’ex président Maawiya àpres sa destitution, parlant avec amertume sur les ondes d’RFi , disant : » Que le dieu me preserve de mes amis, mes ennemis je m’en charge ».
Le 28/04/2024
Maham Ould Youssouf